Le samedi 17 août dernier, les usagers du pont des martyrs ont assisté impuissamment à la noyade d’un homme d’une quarantaine d’années. Il répond au nom de Fafaran Doumbia. Selon les renseignements reçus sur lui par la gendarmerie il souffrait d’un problème mental. Malgré les efforts fournis par l’équipe du commandant de la brigade fluviale Oumar Dicko, le corps du jeune homme n’était pas retrouvé jusqu’au moment où nous mettions sous presse.
Aux dires du commandant de la brigade fluviale, Oumar Dicko, son service a été informé, le samedi 17 août aux environs de 10 heures qu’un jeune homme a garé sa moto sur le pont des martyrs et s’est jeté dans le fleuve. Immédiatement, une équipe de plongeurs a dépêché sur les lieux pour chercher à sauver le malheureux. Les efforts déployés par l’équipe du commandant de la brigade fluviale n’ont pas permis de retrouver le corps du jeune emporté par le courant d’eau.
Oumar Dicko a souligné qu’il faut attendre encore deux ou trois jours pour espérer retrouver le corps de Fafaran Doumbia. L’officier de la gendarmerie a affirmé que le monsieur a été identifié grâce aux déclarations de son beau frère, Lassine Doumbia. Selon ces déclarations, il ressort que Fafaran Doumbia qui est domicilié à Kalaban Coura ne jouissait pas de toutes ses facultés mentales. Celui-ci a rapporté à la gendarmerie que Fafaran avait des troubles et était souvent dépressif.
Pour le commandant de la brigade fluviale, ce sont les moyens limités de son service qui manque de masque et de tenue de plongeur qui explique cette situation.
En tout cas cette situation explique à suffisance le manque d’équipement de nos services de sécurité ce qui les empêche de faire face à des situations de ce genre. Par la même occasion, il a invité la population à la vigilance pendant cette période de crue du fleuve.
Cléophas TYENOU