Drame au Khasso : Un aliéné tue son jeune frère à coups de bâton

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    La cité des rails devient de plus en plus la cité des atrocités. Le mot n’est pas trop fort car il ne passe pas un mois  sans qu’on  ne nous signale un cas de  mort d’hommes dans des conditions atroces.  
    Serons-nous entrain de perdre nos valeurs sociétales ? La question mérite d’être posée.
    Le drame que nous allons vous raconter remonte au mercredi 13 juin dernier. Au moment où les mères de familles s’affairaient à chercher un petit déjeuner pour leurs progénitures avant leur départ à l’école ou à la medersa, un jeune homme, dénommé  Abdoulaye K., était assis devant la cour de la famille Konaté un gourdin posé près de lui. A vue d’œil on se croirait en face d’un handicapé qui se servirait de cet instrument pour trouver son chemin. En réalité il en était rien. Il  s’agissait plutôt d’un psychopathe aliéné par la consommation abusive de la drogue.
    Enfant gâté : Fils d’expatriés, Abdoulaye  K. bénéficiait de tous les privilèges de ses deux parents vivant en Europe. Il vit avec sa marâtre et les autres membres de la famille dans un somptueux immeuble où il s’adonnait à toutes sortes de vices y compris l’alcool et les substances hallucinantes.
    Si la mère du petit A.K (c’est le pseudo de la victime) savait ce qui attendait son fils devant leur cour, elle n’allait jamais le faire retourner lorsqu’il l’a suivi  chez la vendeuse de galettes  à quelques mètres seulement de la famille. En effet Abdoulaye K. avait l’habitude de dire à son demi-frère  A.K que s’il ne le laissait pas tranquille il le tuerait un jour. Personne ne l’a pris au sérieux. Il  a mis cette menace à exécution lorsqu’A.K passa près de lui. Il le faucha par trois fois et l’assena des coups de gourdins sur la nuque avant de prendre la tangente en le laissant dans une mare de sang. Il succomba à ses blessures quelques minutes seulement lors de son transfert à l’hôpital.
    Sans état d’âmes : Son forfait accompli, Abdoulaye s’est refugié à Quinzambougou, l’un des secteurs de Khasso, chez des amis à qui il a raconté son acte ignoble sans état d’âme. Il sera appréhendé dans l’après-midi au bord du fleuve par l’inspecteur principal de la Police Lassiné Samaké et ses hommes du  commissariat du 1er arrondissement de Kayes, aidés aussi par une foule de jeunes  gens qui en avaient marre de ce fils à Papa…
    Il médite actuellement sur son sort à la maison d’arrêt de Kayes.
     Gueye Jean Hélène

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