C”est un véritable drame que les populations de Sabalibougou ont vécu, le mardi 16 octobre 2007, avec la découverte du corps de Boulkasoum Traoré dans un puisard de la rue 446.
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C”est aux environs de 16 heures, dans l”après-midi de mardi 16 octobre que Boulkassoum Traoré, un enfant de deux ans, a disparu de la maison de ses parents. Ceux-ci avaient immédiatement saisi le 11e arrondissement.
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Dés lors que la disparition avait été constatée par la police, la brigade de recherches du 11e arrondissement a aussitôt engagé des recherches. De leur côté, les parents du disparu ne baissèrent pas la garde mais c”était peine perdue car les recherches menées jusqu”à tard dans la nuit s”avérèrent infructueuses.
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Mais il se trouve que dans les parages, il y a un puisard à ciel ouvert, appartenant à une maison famille à celle de ses parents.
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Le lendemain, aux environs de 15 heures du soir, un membre de la famille Traoré ayant eu la présence d”esprit d”y jeter un coup d”œil, a découvert avec stupéfaction le corps de l”enfant. Comment en est-on arrivé là ? Selon les explications recueillies sur place, le puisard en question comme d”ailleurs tous les puisards du District de Bamako, sont construits de l”autre côté de la clôture, en bordure de le route. Mais les propriétaires prennent toujours le soin de les recouvrir par une couche de béton armé. Dans notre cas, lors du passage d”un troupeau de bœuf, l”un des animaux a défoncé le couvercle du puisard. Après avoir extrait le bœuf, le propriétaire, un certain Sibiri Doumbia, menuisier de son Etat, n”a pas pris la peine de remettre le couvercle du puisard.
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Et c”est justement dans ce puisard qui est longtemps resté béant que le corps de boulkassoum Traoré a été découvert. Le corps a donc été extrait du puisard et lavé proprement avant l”arrivée des policiers du 11e arrondissement et d”un médecin légiste. Le chef de la brigade de recherches du 11e arrondissement, l”inspecteur Siaka Traoré, a aussitôt ouvert une enquête pour déterminer la cause de la mort de l”enfant.
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Pierre Fo’o MEDJO
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