Drame à Koulikoro : Violée … à mort

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    On ne parle plus que de ça à Koulikoro depuis la nuit du 25 au 26 juin, où la demoiselle Fatoumata Guindo a succombé suite au cas de viol quelques jours à peine après avoir  subi les épreuves du Def.

    Les faits : un rendez-vous nocturne s’est terminé en drame ce samedi matin à Koulikoro. En effet, Mlle Guindo a rencontré son ”petit ami” Oumar Niaré aux environs de 2 heures du matin à côté de

    la BDM – sa à quelques encablures du commissariat de police.

    L’union charnelle accomplie, M. Niaré dut prendre congés de la fille qui décida tout de même de l’attendre dans sa chambre. C’est dans cette attente que se pointa Boubacar Traoré, l’ami de Niaré. Celui-ci, après une avance sans effet, finit par abuser de la jeune fille. En dépit d’une résistance farouche que lui permettait sa masse, Mlle Guindo ne put échapper à son bourreau qui réalisa son forfait non sans peine. Courageuse, la victime partit raconter sa mésaventure au commissariat à travers une plainte.  En conclusion de sa déposition : "Si je venais à mourir, ce sont ces deux qui m’ont tuée". Admise au centre de santé, elle a reçu les premiers soins avant d’être autorisée à se rendre chez elle. KO sous la fatigue, elle voulut se reposer quelques instants avant l’arrivée de celui-là même qui devait la transporter à moto pour la maison. Hélas, c’est médusé que le ”chauffeur” la trouva inerte. Au nom du secret professionnel, les médecins du centre de santé de référence n’ont pas voulu livrer les résultats de l’analyse médicale permettant de déterminer les causes  réelles de ce que tout le monde  qualifie de crime odieux dans le Méguetan. Plusieurs hypothèses avancent l’hémorragie interne comme cause du décès. 

    Selon Oton Berthé, grand père de la défunte, le corps a été remis le 28 juin à sa famille très affectée, car les procédures policières exigeaient certaines démarches préalables. " Des dérives de jeunesse peuvent arriver à tout le monde, mais jusqu’à entraîner une mort d’homme, j’espère bien que l’acte sera bien puni " a-t-il souhaité. En attendant, la police a arrêté les deux individus présumés qui ont été mis à la disposition de la justice. 

    Z NAYTE

     

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