Drame à Faso-Kanu : Une maison s’effondre et fait 8 blessés

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Une maison s’est effondrée le mercredi 4 décembre 2013 à Faso-Kanu. Il s’agit d’un chantier à un étage qui était en construction. Selon nos informations, l’incident se serait produit aux environs de 13h 30.

faso kanouA notre arrivée sur les lieux, plusieurs agents de sécurité y étaient et les blessés étaient déjà évacués par les Sapeurs pompiers. Cependant, le Commissaire du 7ème Arrondissement, Yamoutou Kéïta, nous a donné quelques indices. A l’en croire, ce chantier contenait une vingtaine d’ouvriers dont trois femmes et un bébé. Le drame est survenu quand les ouvriers transportaient le sable sur le toit du 1er étage pour faire le béton. C’est en ce moment précis que la maison commença à s’effondrer avec à l’intérieur les trois femmes dont deux d’entre elles étaient en état de grossesse et une autre qui portait son bébé au dos. Le drame fit alors huit blessés, dont les trois femmes, un bébé et les trois autres qui étaient des ouvriers. A noter que ces femmes étaient engagées sur le chantier pour apporter de l’eau aux ouvriers, car la maison n’a pas de robinet. Elles enlevaient donc l’eau du puits pour remplir les barriques.

Selon un proche de l’une des dames, ces dernières étaient recrutées par le chef du chantier lui-même. Au moment de l’écroulement, certains ouvriers travaillant sur le toit de l’étage, ont échappé de façon miraculeuse, en se jetant sur le sable. Au moment où nous mettions cette information sous presse, il n’y avait aucune nouvelle du propriétaire de la maison, ni de l’entrepreneur. Mais, selon un voisin, ce propriétaire, un certain Macqui Dembélé, se serait présenté aux environs de 13h pour voir le déroulement du travail. Donc avant le drame. Ce qui est surtout surprenant dans cette affaire, c’est la disparition totale des ouvriers sur le site, après cet effondrement. A présent, on se pose deux questions : Pourquoi les ouvriers ont-ils disparu du lieu ? Comment l’accident est-il survenu ? Toujours est-il que des agents du service de l’urbanisme étaient sur les lieux après l’effondrement, pour contrôler le plan et l’emplacement de la maison. Medécin après la mort ? En tout cas, de telles constructions dans la capitale devraient se faire sous le contrôle du service de l’urbanisme. Ce qui rappelle tristement cet autre effondrement qui a eu lieu en zone ACI 2000. Précisons que les blessés graves de ce drame ont été évacués à l’hôpital Gabriel Touré. Et les enquêtes se poursuivent. Affaire donc à suivre !

Hawa HAÏDARA, stagiaire

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