Tuer son proche sans regret est devenu une chose facile dans notre société. En témoigne cet horrible drame, survenu il y a quelques jours à Badalabougou en commune V du district de Bamako. Un homme a tué à coups de pilon l’un des membres de sa famille.
Selon plusieurs témoignages recueillis sur place, l’assassin en question vivait sous le même toit que celui qui l’a froidement abattu à coups de pilons. Quelle atrocité !
En effet, selon une source proche de la famille, c’est le défunt (Y) qui a tenté en premier lieu de mettre fin à la fin à la vie du grand-frère du tueur (A). « Il (Y) a essayé de tuer le grand de X avec le même pilon, lorsqu’il a pu l’atteindre, A est tombé. Avec l’intention de tuer vraiment, Y est allé chercher sa machette pour en finir avec A ». C’est ainsi que pour secourir son grand-frère, X s’est précipité pour prendre le pilon en vue de l’utiliser contre Y. Le futur défunt a ainsi été sérieusement blessé », nous a confié notre source.
C’est en ce moment que les deux blessés graves ont été transportés vers les hôpitaux, qui ont refusé de les accueillir (absence de papier prouvant le constat de la police) faute de détails sur ce qui s’est passé. C’est au lendemain du drame, c’est-à-dire le 25 mars, que Y a rendu l’âme. L’enterrement a eu lieu le 26 mars à 10 heures.
Selon certaines sources, le défunt, vendeur de friperie, aurait des troubles mentaux. Seules les enquêtes permettront d’édifier les uns et les autres sur ce crime, qui atteste encore une fois de la recrudescence de la criminalité dans notre pays.
Lamine BAGAYOGO
“C’est en ce moment que les deux blessés graves ont été transportés vers les hôpitaux, qui ont refusé de les accueillir (absence de papier prouvant le constat de la police) faute de détails sur ce qui s’est passé. C’est au lendemain du drame, c’est-à-dire le 25 mars, que Y a rendu l’âme. L’enterrement a eu lieu le 26 mars à 10 heures.” C’EST UN MEURTRE!
Quel est l’hôpital en question? Et le personnel qui a refusé de soigner la victime doit être licencié et traduit en justice pour non assistance à personnes en danger; est-ce que le malade ne pouvait pas être pris en charge et traité pour arrêter d’abord l’hémorragie massive et après qu’on s’occupe des paperasses administratives? Les personnes sont déjà présentes, même si elles décidaient de fuir, la police peut faire ses enquêtes et remonter le fil et faire arrêter les personnes impliquées. Ce pays est entrain de devenir une jungle où l’on peut tout faire comme s’il n’y avait pas de lois pour nous administrer.
Quelle honte!!!
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