L’incident remonte au dimanche 16 mai dernier dans la bourgade de Gouana, en banlieue bamakoise. Aliou Cissé, puisque c’est de lui qu’il s’agit est chauffeur de Sotrama de son état. Après une journée de dur labeur, il rentre chez lui. Du coup, il est alerté par des ébats étranges de sa femme Sali Berthé avec Moussa, son frère de lait. Dépité, Aliou n’hésita pas à recourir à un couteau pour envoyer les deux infidèles dans l’Empire du néant.
Les faits : Dimanche, jour sabbatique pour beaucoup de familles en milieu urbain, Aliou Cissé et sa femme Sali Berthé, son jeune frère Moussa ainsi que leurs cinq progénitures passent ensemble cette journée de repos. Mais ce dimanche 16 mai dernier ne fut pas comme les autres. Les deux frères sont sortis ensemble pour aller à un garage. Mais le grand frère Aliou déposa son jeune frère Moussa en route. Après une longue attente chez son mécanicien, Aliou décide enfin de rentrer pour se reposer. Arrivée à la maison, sa porte était fermée. Il se dirigea alors vers la chambre de son frère dont la porte était entr’ouverte. Cependant, il fut surpris d’entendre des cris d’ébats éreintants. N’en croyant pas ses oreilles, car dans un premier temps, il avait cru qu’il s’agissait d’un film porno que son frère a dû oublier d’éteindre avant de sortir. Poussé par la curiosité, Aliou ouvrit la porte et tomba sur l’abominable. Dans des mouvements acrobatiques, Sali et Moussa voltigeaient au septième ciel. Aussitôt un cri de désespoir s’échappa de la gorge. Dans l’agitation, il s’enquit d’un couteau de cuisine et poignarda son frère avant de flanquer le couteau dans le…machin de sa femme. Ils ne durèrent pas à perdre la vie. C’est ainsi que sous le chagrin, Aliou Cissé se rendit à la gendarmerie de Kalaban Coro pour les besoins de la justice.
Et comme un malheur n’arrive jamais seul, sa fille de 17 ans lui avoua entretenir, elle aussi depuis plus de deux ans, des relations sexuelles avec un de ses oncles maternels. Mais que de crainte d’être corrigée, elle n’osa lui en parler. Et là aussi, par la faute de sa défunte et infidèle mère Sali, qui, sachant l’antipathie qu’avait son mari pour son beau-frère, faisait du chantage à sa propre fille. C’est-à-dire en la menaçant par des " si tu dis ce que je fais, je dirais aussi à ton père ce que tu fais ".
Rappelons qu’après le constat de la police, et après avoir reconnu les faits, il fut transféré. Aux dernières nouvelles, un grand avocat de la place aurait décidé de le défendre. Après 15 ans de mariage sanctionné par 5 rejetons, Aliou a été ainsi foudroyé par un destin cruel.
Djibril Sacko