Dispute autour d’un nouveau-né : Deux hommes réclament la paternité de l’enfant

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    Le vendredi 23 octobre 2009 à 22 heures dans la nuit, F. H. a accouché d’un   bébé dont  la paternité a longtemps opposé deux hommes : A. D. et Y. D. L’un Malien, l’autre Camerounais.

     

    Originaire de Kléla, la jeune mère habitait chez son oncle M L H. Le nommé A D, le premier protagoniste, déclare avoir connu la fille par l’intermédiaire d’un entrepreneur du nom de M S. A D entretenait des relations amoureuses avec la  fille.  Ayant une passionnante  relation durant des mois, le sieur A D avait engagé des actions pour demander la main de sa dulcinée en  mariage.

     

    Mais la demande de A D a été refusée par l’oncle de la fille. Celui-ci  a argumenté son refus par le prétexte que  A D n’est pas malien. Il est vrai que ce dernier bien qu’il soit camerounais disposait de toutes les conditions préalables pour épouser la fille comme le témoigne le code de mariage de notre pays. La fille également était partante pour former un couple avec Mr A D.

     

     

    Mais ils seraient butés dans leur démarche, au refus catégorique de la famille adoptive de la fille par le canal de l’oncle, de surcroît honorable représentant du peuple  à l’An, censé faire respecter notre code de mariage. Le fameux élu sous la coloration d’un grand parti politique  n’a pas hésité de menacer sa nièce de mort, si elle  poursuivait son projet de mariage avec notre jeune camerounais. La fille aurait même confirmé les menaces de son oncle. Le code de mariage interdirait-il l’union d’une malienne avec un étranger, surtout un africain ? Assurément non !Le fait de  vouloir empêcher sa nièce de se marier avec un étranger, qui pourrait repartir un jour vers son pays avec sa elle, ne relève d’aucun fondement juridique.

     

     

    Cependant, un jour la fille apprend à notre cher camerounais qu’elle est enceinte. C’était le 6 mars 2008. Après un test médical, il s’est avéré exact qu’elle porte une grossesse. Le sieur A D qui s’apprêtait à assumer son rôle de futur  père, serait davantage déçu par une autre révélation de la fille, annonçant que la grossesse n’est pas de lui. Mais très confiante des relations qui les liaient ensemble, le camerounais continuait toujours de s’acquitter de ses charges de futur père. Les frais de scolarité qui s’évaluaient à15 000 FCFA par mois étaient à la charge de A D. C’est  justement le 10 mai de la même année, qu’un appel téléphonique de la fille porta une autre révélation à la connaissance du camerounais. Ainsi, dans cet appel, elle apprenait que l’enfant n’était pas de A D. Pour elle, le bébé dont il est question aujourd’hui et dont elle est la mère, il serait d’un autre homme, mais elle n’a pas eu le courage de prononcer le nom de dernier. Celui-ci -parait-il- en complicité avec le député avoue d’avoir entretenu des relations amoureuses avec la fille.

     

     

    Bref, voilà qu’un député d’un pays qui se porte au devant de la scène pour revendiquer l’intégration africaine se met en porte à faux avec la loi. Le sieur député par son attitude doit se dire qu’il est entrain de défier l’engagement et la ferveur des plus hautes autorités du pays en faveur de l’intégration, en empêchant le jeune camerounais de contribuer par sa volonté à la mise en œuvre de cette intégration. Qui aurait le dernier mot? Attendons de voir !

                                                                                                          Diakalia M Dembélé

     

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