Bamako est une grande ville qui abrite toute sorte de personne. L’insécurité grandissante, on en voit. Le banditisme aussi, on en voit. Mais, de là, à enlever un enfant en plein jour devant les gens et de surcroît dans une sotrama, il en est de trop.
En effet, le vendredi en environ de 16 heures en provenance de Koyin chez le pasteur Révérend, un village situé non loin de Moutoungoula, à quelques 40 km de Bamako, Pillipen Samaké, à la demande du pasteur, a accompagné le petit Mohamed Diallo alias Daddy et l’aide ménagère d’une tante de l’enfant à la sortie de Niamana pour Garantiguibougou. Le jeune Pillipen a attendu qu’ils empruntent la sotrama avant de retourner à Koyin. En cours de route, le petit s’est opposé à aller à Garantiguibougou. Il voulait venir à Boulkassoumbougou Kouloubléni chez son père adoptif, Ahmed Camara. Une dame se trouvant à bord a demandé à l’aide ménagère si elle pouvait retrouver seule la maison de sa patronne à Garantiguibougou. Comme cette réponse a été affirmative, la dame demanda à l’enfant s’il connait aussi le domicile de son père à Boulkassoumbougou. Elle s’est alors portée volontaire pour conduire le petit Daddy à la maison. Ne doutant de rien, l’aide ménagère a tout simplement accepté la proposition de la femme mal intentionnée. Vers 17 heures, la tante de Garantiguibougou a appelé son frère pour demander si l’enfant est bien arrivé chez lui. “Négatif “, répond-il. C’est là où les choses sérieuses ont commencé. Informé, le pasteur Révérend se rend immédiatement à Bamako, avec Ahmed Camara. Ils saisissent les Commissariats des 12ème et 11ème arrondissements. Avant de passer dans certaines radios de la place pour annoncer l’enlèvement de leur enfant de 8 ans par une femme dans la Sotrama.
Pour toute personne qui aurait aperçu le petit Ahmed Diallo dit Daddy, teint légèrement clair et yeux malicieux, est priée de contacter Ahmed Camara au 75 28 07 48 ou au pasteur Révérend au 76 39 08 34 ou encore les Commissariats des 11e et 12e arrondissements ou le journal L’Indépendant à L’ACI Hamdallaye, derrière le cimetière de Lafiabougou. Ils vous seront reconnaissants.
F. Mah Thiam KONE