Un disciple soufi en colère engrosse la fille adolescente de son guide

    4

    Si l’adage « Faites ce que je vous dis et non pas ce que je fais » a été autrefois une vérité, il n’en est plus de nos jours pour la simple raison qu’il a été prouvé que la confiance se gagne à travers le comportement et non dans les paroles.

    Monsieur que l’on nomme le Guide était lui-même disciple d’un grand maitre soufi dont nous tairons le nom, il y a des années. Jugé assez outillé à faire véhiculer les règles du soufisme, son maître lui remet son autonomie et l’accompagne de sa bénédiction pour former les fidèles.

    Il est devenu lui-même guide de sa circonscription respective, et a également sous son couvert plusieurs disciples dont un jeune que l’on identifie par Rasta.

    Marié à deux femmes, le guide a un moment manifesté son souhait de contracter un troisième mariage. Dès l’annonce de la nouvelle, les propositions lui ont été parvenues de partout mais il se trouve qu’il avait lui-même porté le choix sur une fille.

    Ce choix du guide a fait des échos autour de lui à cause du milieu dont appartenait la fille, autrement dit, une fille du monde moderne pour qui le port de tenues sexy, mèches, faux ongles, faux cils et l’usage de produits cosmétiques relèvent de la norme.

    Cette décision du guide a largement baissé son code de popularité surtout auprès des adultes de ladite localité.

    Cependant les adeptes soufi comme Rasta, n’ont pas trouvé d’inconvénient à cela, au contraire pour eux, le guide est en train de jouer à travers ce choix son rôle de sauveteur en amenant la fille vers le chemin du pardon.

    Les fiançailles ont été faites et des mois plus tard le mariage est organisé, les tâches ont été partagées entre les membres du groupement soufi du lieu en question. La meilleure amie de la seconde épouse du guide a été désignée marraine du mariage.

    Lorsque la fête bat son comble, la marraine a reçu un coup de fil de la famille de la fille disant que la mariée est introuvable depuis des heures ; immédiatement elle en informe le guide et lui à cours de solution appela ses proches disciples pour partager l’info.

    Pour sauver l’image ainsi que l’honneur de son maitre, Rasta a appelé ses parents au village leur demandant d’accepter que leur fille épouse son guide qui vient d’être largué par sa fiancée le jour même du mariage. En bons musulmans, les parents du jeune ont répondu par l’affirmatif.

    Dès l’aval de ses parents le disciple a été demander à son maître s’il accepterait de remplacer sa fiancée par sa sœur de 14 ans. Ce dernier, soulagé par la surprise, bénit son disciple de lui avoir sauvé l’honneur. Ainsi la cérémonie a continué sans que le public ne soit au courant de quelque chose.

    Par le prochain bus, la fille est arrivée ; ils l’ont préparée et l’on amenée chez l’imam. Le mariage est consommé.

    Une semaine après, l’imam visiblement non comblé par ce mariage, appela Rasta son fidèle disciple pour lui proposer de ramener sa sœur auprès des parents en attendant sa maturité sous prétexte qu’elle est trop jeune. En fait cette stratégie n’était autre qu’une manière gentille de se débarrasser de la fille.

    Partagé entre le sentiment de culpabilité et la honte vis à vis de sa famille, Rasta en informa tout de même ses parents qui refusent la proposition en soutenant qu’elle atteindra sa maturité dans son foyer.

    Au même moment où l’imam préparait le départ de la sœur de Rasta, une nouvelle procédure de fiançailles était lancée pour une autre fille.

    La découverte de cette nouvelle de fiançailles a anéanti Rasta au point de le pousser à nourrir un sentiment de haine à l’égard de son guide spirituel qui représentait pour lui un repère, une référence, son mentor pour tout dire.

    D’une fidélité inestimable pour son maitre, l’amour pour sa sœur l’a amenée à considérer le guide comme un ennemi. Et pour lui, l’imam doit vivre exactement le même sentiment de trahison que lui et sa famille.

    Ainsi il a mis son plan en exécution qui a abouti à enceinter la fille adolescente du guide avant de disparaitre de la communauté soufi.

    A travers cette grossesse, le guide a donné raison à ceux qui ont mis en cause sa foi en le jugeant au moment de ses premières fiançailles.

    K. Diabaté (maliweb.net. Toute reproduction interdite)

    Commentaires via Facebook :

    4 COMMENTAIRES

    1. MERCI DE CORRIGER!!! On ne dit pas “…code de popularité” mais “CÔTE DE POPULARITÉ”. Ce n’est pas par “l’affirmatif” mais “l’affirmative”! Merci de votre compréhension, cher Journaliste! Certainement que vous n’aviez pas eu le temps de bien relire votre article avant la publication.

    Comments are closed.