Mohamed Lamine COULIBALY, c’est le nom du malade mental, il est né vers 1979 à Bla, dans la Région de Ségou. Les faits remontent au dimanche 26 Janvier 2014, lorsqu’un homme sema la terreur à Béma, situé à 75 Km sur la route de Nioro du Sahel.
Le notable Mahamadou FOFANA, âgé de 65 ans, fut tué, son manœuvre saisonnier et l’Imam de Béma, Mahamadou SIBY, eux, grièvement blessés.
Tout commença le Samedi 25 Janvier 2014, vers 16 heures. Aboubacar COULIBALY, tailleur ambulant « Kala Kala », comme on les appelle, frère utérin du malade mental, relate les faits « Le Mardi dernier, mon cousin et moi, nous quittâmes Ségou pour aller chercher du travail. Nous voulûmes gagner un peu d’argent pour acheter des matériels pour l’orpaillage. Nous prîmes la direction de Kayes où se trouvait mon frère Mohamed Lamine COULIBALY, l’auteur du crime. Mon frère comptait faire beaucoup de choses pour moi.
Lorsqu’ il apprit notre arrivée à Kayes, il vint nous chercher chez notre logeur pour nous amener chez lui à Kayes N’ Di. Le lendemain, il nous informa de sa décision d’aller à Nioro du Sahel. Nous étions tous surpris, s’il savait qu’il allait partir à Nioro aussitôt, pourquoi, il nous a fait sortir de chez notre logeur ? Le vendredi passé, après la prière de 13 heures, quelqu’ un me téléphona pour me dire que mon frère à perdu la tête, qu’il racontait des paroles insensées, sans fondement. Il me mit en contact avec lui. L’homme avait raison, mon frère disait des boniments, ses propos n’étaient pas ceux d’un homme normal. J’appelai notre père à Ségou qui m’ordonna d’aller chercher mon frère pour l’amener au village avant qu’il ne soit irrécupérable. Mon cousin et moi, nous nous lançâmes à sa recherche. A Nioro, nous apprîmes qu’il se trouverait à Diéma. Nous continuâmes notre périple. De là, nous apprîmes encore que notre parent s’est rendu à Béma. Nous débarquâmes à Béma tard dans la nuit. Nous tournâmes en rond pour chercher un logeur pour passer la nuit. J’appelai notre frère à Ségou, qui connaissait son logement à Béma. Vers le petit matin, j’informai alors notre logeur à Béma qui m’aida à joindre le logeur de mon frère. Je composai le numéro, une femme décrocha. Je déclinais mon identité et présentai des excuses pour l’avoir dérangée en cette heure matinale. Du coup, la dame me dit à brûle pourpoint que l’homme dont il s’agit vient de commettre un crime horrible, qu’il a cassé la tête de son logeur avec un pilon. Cette folie a attrapé mon frère, il n’y a pas longtemps, sinon quand il quittait Ségou, il n’avait rien. C’est dommage », déclare l’homme très angoissé.
L’Imam de Béma Mahamadou SIBY, que notre équipe a rencontré au Centre de Santé de Référence de Diéma, témoigne « Hier, à 16 heures, l’ homme vint prier avec nous à la mosquée. Après la prière surérogatoire, il se mit à délirer, il racontait des paroles que personne parmi les fidèles ne pouvait saisir le sens, c’était du coq à l’âne. Tout le monde commençait à douter de lui. Entre temps, son téléphone sonna. Le vieux qu’il tuera plus tard, prit le téléphone avec lui. Un homme le pria de maintenir le propriétaire du téléphone, qui est son frère, jusqu’ à son arrivée. On ligota le maboul devant la mosquée, il resta dans cette posture jusqu’ à l’heure de la prière du fadjiri. Le fou déchaîné se sauva en direction de la maison de son logeur. Il s’empara d’un pilon ramassé quelque part et assena des coups sur la tête du vieux qui mourut sur le champ. Il se tourna vers le « sourouka » du vieux, un saisonnier, le tabassa. Alerté par des remue-ménages provenant de chez mes voisins, je m’empressai de sortir pour savoir ce qui se passait. Dès que le fou me vit, il se rua sur moi et m’infligea des coups », explique le religieux sur un ton à peine audible.
Les blessés reçurent leurs premiers soins au CSCOM de Béma avant d’être évacués sur le Centre de santé de Référence de Diéma. Quant au fou, il fut remis aux éléments de la Brigade Territoriale de Gendarmerie qui organisèrent son évacuation sur un centre psychiatrique à Bamako.
Ce n’est pas la première ni la dernière fois que des fous attentent à la vie des paisibles citoyens à Diéma. Hier c’était le fou de Tinkaré, brandissant son sabre pour barrer la route, puis ce fut le malade mental qui élut domicile dans les parages de l’ ex hôtel Kaarta, jetant des pierres aux enfants et aux femmes, et aussi le déraisonné qui blessa mortellement le Chef de Poste Médical du CSCOM de Dianguirdé, sans compter bien d’ autres cas ignorés avec le temps, aujourd’ hui, c’est le fou qui sème la terreur à Béma. Qui peut dire au juste de quoi demain sera fait ? Trop c’est trop, si les autorités ne font rien pour mettre fin à cette débandade des fous, ce sont les paisibles populations qui continueront de payer les frais.
Ouka BA – Diéma
j'adore information de la cercle de diema
ibk ne fera rien pour vous tuez tout les fous de chez pour ne pas qu,ils vous tuent .. 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
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