Deux Béninois de Bittar Impression toujours écroués à la BIJ : Le silence coupable de Bittar

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Depuis le 12 août dernier, deux employés de Bittar Impression croulent dans les cellules de la Brigade d’investigations judiciaires (BIJ). Il s’agit d’Ongna Justin, chef de production et de De Sousa Edouard, chef machiniste. Ils sont arrêtés au motif d’avoir été retrouvés dans les locaux de ‘’Bittar Impression’’ en train de confectionner des bulletins de vote.

 

 

 

Selon nos sources, ils étaient au nombre de cinq employés à être appréhendés par la Police. Les trois autres de nationalité ivoirienne ont réussi à se sauver d’affaires grâce à l’intervention de leur ambassade. Mais, curieusement le Consul béninois au Mali, rechigne à intervenir au motif que l’affaire est pendante devant les tribunaux.

 

 

Or, selon notre source, la Police aurait choisie de garder en détention ces pauvres agents en attendant l’audition du propriétaire même de l’imprimerie, Jeamille Bittar lui. Ce qui ne semble pas de l’avis de l’entourage de Bittar, qui dément toute implication de leur mentor dans cette affaire. Pourtant le petit frère de Bittar qui s’occupe de la gestion de l’imprimerie, un certain Dramane dit Dra pour les intimes avait été mis aux arrêts avant d’être relaxé.

 

 

Au risque de ne pas créer des problèmes diplomatiques avec la République sœur du Bénin, il revient aux plus hautes autorités du Mali de prendre cette question avec sérieux. Afin d’éviter de réparer une injustice par une injustice. Quinze jours de détention préventive, pour une affaire électorale dont les béninois n’ont aucune portion de gloire à tirer, relève pour de nombreux juristes  de l’arbitraire, d’abus de pouvoir. Surtout , que celui qu’on veut protéger en raison de son rang de président d’institution à une réputation de véritable businessman-politicien. Qui sait bien fait parler de lui, surtout dans le traitement de ses employés.

 

 

NB : au moment où nous mettons sous presse, nous avons appris que les deux intéressés ont été relaxés en fin d’après-midi à la suite de l’intervention personnelle du président béninois, Yayi Boni, touché par les soins de l’un de leurs parents travaillant au port de Cotonou.

 

 

 

Mohamed A Diakité

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4 COMMENTAIRES

  1. Au M ali il n y a pas de justice ; s il y en a une , c est celle implacable à l égard des pauvres et inexistante pour les nantis
    Si nous voulons le changement pour un Etat de droit cela devrait commencer par l égalité de tous devant la justice
    Dans un Etat où reigne l impunité et l injustice dans tous les secteurs; il n y aurait pas de progrès

  2. Quelle est l’utilité de cet article – plaidoyer pour la libération des deux employés béninois, si à la fin de l’article le journaliste indique que les personnes sont déjà libérées?

    • IL FAUT NETTOYER LA PRESSE DE CES JOURNALISTES QUI SAVENT RIEN DU METIER.
      POUR PUBLIER IL FAUT ECRIRE ET PAR MANQUE D’INFO, MEME DES FUTILITES, IL FAUT LES PUBLIER.
      COMMENT DES JOURNAUX PAREILS UISSENT AVOIR DES LECTEURS.
      JE VAIS PLUS LIRE DES ARTICLES EMANANT DE CE DIAKITE.

  3. ces 2 hoes n’avaient k le specimen en realite mais le fait d’appartenir au clan soumaila posa probleme et maintenant ceux qui st arrete avec avec les vrais bulletins sont encore en prison centrale.le cas de serpent a ete edite mais toi journaleux partisan d’ibk n a pas fait cas or cela est encore plus grave.

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