Après le succès de la première phase de l’opération “Coup de pied dans la fourmilière” qui s’est soldée par plus d’une centaine d’interpellation, les forces de sécurité, sous le leadership du directeur régional de la police nationale du district de Bamako, le contrôleur général de la police Seydou Diarra continuent leur descente dans les nids criminogènes du district de Bamako afin de faire face au phénomène de l’insécurité qui devient de plus en plus récurent dans notre capitale. Cette fois-ci c’est la Commune I du district de Bamako qui a reçu le coup de poing des policiers appuyés par les éléments de la gendarmerie et de la garde nationale.
De sources policières, ces opérations qui visent à protéger les personnes et à sécuriser leurs biens à travers une forte présence des éléments des forces de l’ordre sur le terrain s’inscrivent dans le cadre de l’opération dénommée “Coup de pied dans la fourmilière”, qui traque les bandits jusque dans leurs derniers retranchements. C’était ainsi que plusieurs unités composées d’éléments de la police, de la gendarmerie et de la garde nationale ont effectué, dans la nuit du 27 au 28 juillet 2022, entre 22 h et 1 h du matin, une descente de police en Commune I du district de Bamako, précisément dans les quartiers Sikoroni-Bamo (flanc de la colline), Kognoumani (sur la colline), Doumazana/Nafadji (les abords du cimetière) et Babouyabougou (alentours marché et le long du marigot).
Après avoir mené les opérations avec professionnalisme et efficacité, les forces de sécurité ont procédé à l’interpellation de 43 personnes dont neuf femmes et à la saisie de 17 motos.
Après la Commune I du district de Bamako, elles ont opéré, le vendredi 29 juillet 2022, de 19 h à 23 h, une descente de police dans plusieurs localités de la Commune IV du district de Bamako et celle du Mandé, notamment à Sébénicoro (le poste DTR et le flanc de la colline), sur les berges du fleuve à Kalambabougou et Mamaribougou.Au cours cette opération, les forces de sécurité ont interpellé 120 personnes dont une femme et saisi 13 motos dépourvues de toutes pièces. Notons que plusieurs quantités de produit stupéfiants, des machettes, des couteaux ont également été saisies. L’issue de cette opération pose désormais la problématique de l’implication de plus en plus forte des femmes dans les activités criminelles. Toute chose qui était très rare dans nos annales. Cet état de fait nous interpelle à repenser notre nouveau contrat social tendant beaucoup plus vers l’individualisme dans une société fortement communautarisée au détriment d’une masse critique laissés-pour-compte.
Boubacar Païtao