Six motos, 8 téléphones portables enlevés ou brulés : C’est le constat de l’attaque d’une bande de voyous contre le centre de vote de Gnetawerè dans la Commune de Koumandougou. Les propriétaires des motos demandent à l’Etat de les dédommager.
Dans le centre et le nord du pays, les élections législatives n’ont pas eu lieu dans plusieurs centres de votes. Parmi ces centres figure celui de Gnetawèrè dans la Commune de Koumandougou (cercle de Ségou). Le dimanche 19 avril 2020, plusieurs assaillants à motos ont pris d’assaut ledit centre de vote. « Quand ils sont venus, ils se sont d’abord attaqués aux matériels électoraux, ensuite ils nous ont retiré huit téléphones portables dont 4 androïdes », a affirmé Awa Touré, présidente d’un bureau de vote, joint au téléphone. Ce n’est pas tout. Les bandits, à ses dires, se sont dirigés vers leurs engins à deux roues. « Ils ont mis le feu à 4 motos de marque Djakarta et Sanily, puis amenés avec eux deux autres », a ajouté Mme Touré.
Juste après le passage des bandits armés, le Sous-prefet de Koumandougou, M. Diarra fut informé. Sans autre forme de procès, il fit venir la présidente du bureau de vote, pour en savoir davantage. Le représentant de l’Etat a été mis au parfum des choses. Le hic, est qu’il n’a pipé mot sur la suite à réserver aux biens matériels détruits.
Une semaine après l’incident, les propriétaires de motos ne savent plus à quel saint se vouer. Ils disent avoir perdu leurs biens en mission de l’Etat et par conséquent, il revient aux autorités de songer à les rembourser.
Les autorités locales et régionales et nationales ne doivent sous aucun prétexte faire fi de tels préjudices.
(Correspondance particulière)