Depuis le mardi 14 février, le climat est devenu délétère au sein de la société des Brasseries du Mali (BRAMALI) à tel point qu’on n’y dort plus que d’un demi-œil.
Du Directeur général, Guy Van Kesteren, au chef du personnel Seydina Oumar Diawara, en passant par le Directeur commercial Cheick Tidiani Sangaré, tous les responsables sont chagrinés par cette « perte » de la bagatelle de 8 millions de FCFA que transportaient deux agents de la société au niveau des feux tricolores situés en face de l’APCAM, près du square « Patrice Lumumba ». Du coup, c’est la stupéfaction générale à BRAMALI.
Jusqu’à présent, les responsables de BRAMALI n’arrivent pas à réaliser le « dynamisme » avec lequel ces bandits ont opéré pour emporter ces 8 millions de FCFA. Aussi, la Direction générale de BRAMALI a-t-elle tôt fait de porter plainte au Commissariat de police du 3è Arrondissement pour voir clair dans cette affaire pour le moins spectaculaire pour les cadres de la société.
Chaque deux semaines, BRAMALI procède comme d’habitude au paiement des primes de ses ouvriers. C’est dans cette optique qu’elle a envoyé deux agents à la Direction générale de la Banque OF Africa (BOA) pour effectuer un retrait de 8 millions de FCFA. Des dires du chef du personnel, il ressort qu’après avoir quitté la banque, et une fois arrivés aux dits feux tricolores, deux individus auraient provoqué un cafouillage en jetant une « tapette » (chaussure plate) garnie de pointes sur laquelle le véhicule aurait roulé avant de subir une crevaison. C’est dans ce tohu-bohu que les deux inconnus ont piqué la mallette contenant les liasses d’argent. Ni l’alerte donnée par la foule ni la chasse à l’homme (plutôt aux hommes) engagée par les policiers en faction dans les parages n’ont pu empêcher les voyous de se fondre dans la nature avec leur colossal butin, et cela en pleine journée.
Depuis ce vol, les enquêtes se poursuivent. La preuve : nous avons joint le chef du personnel Seydina Oumar Diawara qui explique comment les choses se sont passées avant de se prononcer sur la suite à donner à ce vol en plein jour. En fait, BRAMALI a fait l’objet d’un « vol au râteau » qui ne dit pas son nom et qui cache mal certaines vérités sur cette affaire. Dans tous les cas, le flop est magistral et le revers cinglant. Outré et irrité par ce vol pour le moins retentissant au sein de l’usine, la Direction de BRAMALI veut connaître toute la vérité, rien que la vérité. En fait, elle tient à savoir qui a fait quoi et comment. De leur côté, pour avoir été traités de tous les noms d’oiseau, les deux agents qui ont escorté l’argent volatilisé entendent eux aussi en savoir davantage sur les raisons qui ont conduit à ce vol magistral. Mais bien que très en colère, le Directeur général de cette institution, Guy Van Kesteren, a rejeté la thèse du vol après avoir été informé des faits, avant de s’en prendre avec véhémence aux deux agents qui, selon lui, seraient de connivence avec les malfrats.
Sauve-qui-peut !
Comme on le voit, le compte à rebours vient à peine de commencer à BRAMALI. Mais au moment où chacun doit chercher à tirer les choses au clair, on se crêpe le chignon dans un « gros français » qui ferait pâlir « Victor Idiot » de jalousie. Quant aux cadres de BRAMALI, ils exigent que des poursuites soient engagées. La direction de la structure, elle, exige que les deux agents prouvent qu’ils ne sont ni de près ni de loin impliqués : cherchent-ils tout simplement à « se garer des mouches » ? E4n tout cas, c’est tout le sens qu’il faut donner aux séries de séance d’interrogatoire.
C’est vraiment une partie de «ping-pong » jouée au nez et à la barbe des actionnaires de BRAMALI qui assistent impuissants, à la dilapidation des fonds de leur entreprise. Face à cette gabegie, l’indignation des actionnaires n’a d’égale que leur colère. Une colère dont certains agents de BRAMALI se moquent pourtant comme de leur première culotte. Cependant, une certitude : le vol ou la disparition des 8 millions destinés au paiement des primes des ouvriers de BRAMALI va certainement briser des carrières, des rêves aussi. Et ce n’est pas tout, loin s’en faut.
Tous les complices de ce vol ceux qui se pourlèchent d’avance les babines répondront de leur imprudence. Même réputés pour leur arrogance, certains d’entre eux gardent déjà « la queue entre les pattes » (et excusez du trop). Partout, c’est le sauve-qui-peut au sein de la société, et ce n’est qu’un début. En attendant, nos sources précisent que beaucoup de têtes vont bientôt tomber. « Plaise à Dieu ! », comme dirait l’autre. Un vol en plein jour !… Mais comme disait cet autre, « autres temps, autres mœurs ! ».
Jean pierre James
Je ne comprend pas les administrateurs de Maliweb. Pourquoi me censuré quand je manifeste mon mecontentement; alors qu’il y’a des gens qui insultent textuellement? Je n’ai personnellemnt rien contre ces personnes (donc qu’ils m’excusent) mais je trouve que c’est pas juste et j’en ai marre marre marre…. 👿 👿 👿
ce sera pas une surprise k des agents soient impliqués par forcement ceux ki ont été à la banque, ki cherche trouve. En tout cas cé du costaud ça 😆 😆 😆 😆 😆 😆
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