Le sieur Ibrahim Fall propriétaire d’un champ de quatre hectares et demi à Dio sur lesquels il avait fait des réalisations depuis 2007 s’est vu exproprié de son champ courant 2011 par un escroc de la pire espèce nommé Abdoul Karim Traoré, agent commercial de son état à Kati N’Tominkoro. Ce dernier à son tour a procédé au morcellement dudit champ dont une partie sera vendue à la société indienne Diamond Ciment Mali S.A. En dépit des documents en bonne et due forme qu’il a par dévers lui, Ibrahim Fall ne parvient toujours pas à rentrer en possession de sa parcelle. Pendant que le tribunal de Kati, pourtant sollicité au tout début de l’affaire, traine les pieds, le nouvel acquéreur a déjà posé les fondations de son unité industrielle.
Le sieur Ibrahim Fall propriétaire d’un champ de quatre hectares et demi à Dio sur lesquels il avait fait des réalisations depuis 2007 s’est vu exproprié de son champ courant 2011 par un escroc de la pire espèce nommé Abdoul Karim Traoré, agent commercial de son état à Kati N’Tominkoro. Ce dernier à son tour a procédé au morcellement dudit champ dont une partie sera vendue à la société indienne Diamond Ciment Mali S.A. En dépit des documents en bonne et due forme qu’il a par dévers lui, Ibrahim Fall ne parvient toujours pas à rentrer en possession de sa parcelle. Pendant que le tribunal de Kati, pourtant sollicité au tout début de l’affaire, traine les pieds, le nouvel acquéreur a déjà posé les fondations de son unité industrielle.
Il ressort de l’attestation de vente que c’est le 23 février 2007 que Yaya Coulibaly cultivateur à Diago Diéni atteste avoir vendu une parcelle d’une dimension de quatre hectares et demi à usage de champ à Alioune Fall non moins fils d’Ibrahim Fall. La vente s’est déroulée en présence du chef de village, ses conseillers et des témoins des deux villages environnants. C’est après avoir rempli toutes les formalités de vente que le vendeur, l’acheteur, les deux témoins ainsi que le maire Souleymane Coulibaly, ont tous apposé leur signature au bas du document. Aussi, Ibrahim Fall pour être à l’abri d’éventuels squatters, a pris soin de mettre en valeur son champ en y construisant cinq chambres, des latrines. Il a creusé deux puits et planté des arbres fruitiers. Chaque année, il cultivait son champ.
Courant juin 2011, Abdoul Karim Traoré agent commercial à Kati et Moriba Kane cultivateur à Dio Magnambougou établissent une convention de partenariat. Dans cette convention Abdoul Karim Traoré déclare avoir été choisi par Moriba Kane pour mettre en valeur ses champs d’une dimension de 12 hectares. Sur les 12 hectares sont inclus les quatre hectares d’Ibrahim Fall. Ce dernier alerté par un des complices d’Abdoul Karim se rendit à Dio Diéni pour vérifier l’information. Quand Abdoul Karim Traoré appris sa présence dans le village, il se proposa de le rencontrer pour lui exposer les raisons qui l’ont amené à s’approprier sa parcelle. Il pousse l’outrecuidance jusqu’à lui proposer de l’argent en échange de son silence. Ç ‘en était de trop pour Ibrahim Fall blessé dans son orgueil. Il fut dissuadé par les habitants de porter la main sur l’escroc. Ce qui finit par décupler le sentiment de vanité de ce dernier qui déclara à qui de droit que “cette affaire est déjà dans la poche “.
Ibrahim Fall se rendit au tribunal de première instance de Kati où on lui conseilla de porter plainte contre Abdoul Karim Traoré pour ” faux et usage de faux “. La brigade territoriale de la gendarmerie de Kati se saisit du dossier et adressa une première convocation le 20 juin 2012, suivie de deux autres sans que l’intéressé daigne se présenter devant les pandores. Tout de même, la gendarmerie effectua une visite dans les villages de Dio, Diago et Dio Magnambougou pour écouter les témoignages des habitants. Tous reconnurent le titre de propriété d’Ibrahim Fall.
Pendant que l’affaire est pendante devant le tribunal de première instance de Kati, Abdoul Karim Traoré se débarrasse de la parcelle mal acquise en la cédant à la société indienne de fabrique de ciment sise à Dio Magnambougou. Ce qui en rajoute à la colère d’Ibrahim Fall qui a adressé la semaine dernière une requête au président du tribunal de Kati afin d’être rapidement rétabli dans ses droits.
Ibrahim Fall croit dur comme fer que le nommé Abdoul Karim a des complicités tant au niveau de la préfecture de Kati que de la justice et de brigade territoriale de la gendarmerie. C’est pourquoi, croit-il savoir, depuis que l’affaire a commencé, il n’a jamais eu une seule lueur d’espoir. ” Partout où je me rends, on me fait balader. Mais je ne céderais jamais, je continuerais à revendiquer mon champ au risque de ma vie. Même s’il faut rencontrer le ministre Malick Coulibaly connu pour sa droiture, je le ferai” a-t-il déclaré.
Affaire à suivre.
Abdoulaye DIARRA
du courage mr fall. à la sous préfecture de kati c’est du bordel.
en matière domaniale , il est plus facil d’avoir une propriété digne de ce nom à gao, Kidal ou tombouctou aujourd’hui plus que dans le cercle de KATI.
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