À la suite d’une mission de reconnaissance à Kéniégué, dans le cercle de Kangaba (région de Koulikoro), la Cellule chargée de la lutte contre le crime organisé de la DGSE, a pu évaluer l’ampleur du réseau de proxénétisme alimenté par des Nigérianes.
À Koflatiè, bidonville géant à 10 kilomètres de Keniégué, des filles mineures nigérianes sont exploitées comme esclaves sexuelles par des orpailleurs. Au nombre d’une trentaine, elles sont à la merci de leurs employeuses, des proxénètes nigérianes. Elles retrouvent leur liberté et leur autonomie, seulement après avoir épuisé le payement de la somme d’un million quatre cent mille (1.400.000) francs Cfa.
Cette somme qu’elles doivent à leurs maîtres (proxénètes) est obtenue dans la prostitution. Elle est tenue, pour partie (400 000 Fcfa), comme une compensation des frais de transport et d’acheminement au Mali, et revient de fait aux personnes qui les ont vendues.
En plus de cette somme, les proxénètes bénéficient d’un million (1.000.000) de francs Cfa. Les fillettes sont obligées de s’en acquitter intégralement avant de pouvoir travailler à leur propre compte. Avant leur départ du Nigéria pour le Mali, les proxénètes leur font miroiter l’eldorado européen.
À Koflatiè, zone où les fillettes sont déconnectées de leurs parents et connaissances, elles n’ont pour seul choix que de se soumettre à la volonté des proxénètes. Le plus souvent, elles sont revendues par les premiers proxénètes à d’autres prétendants, dans le cadre de la sous-traitance des affaires et dans l’intention de complexifier davantage l’entreprise criminelle.
Les cerveaux du réseau de trafic et d’exploitation sexuelle des mineures ou les proxénètes les plus influentes dans cette activité d’exploitation sexuelle des mineures sont Mesdemoiselles Jennifer et Aicha. Elles bénéficieraient de la complicité de certains agents véreux qui leur feraient payer la somme de deux mille (2000) francs Cfa par jour et par fille exploitée.
La Cellule chargée de la lutte contre le crime organisé de la SE a procédé au démantèlement de ce réseau de proxénétisme nigérian à Koflatiè (Kangaba). Elle y a appréhendé 36 Nigérianes dont 32 mineures et préadolescentes qui étaient exploitées sexuellement en toute impunité par des orpailleurs au profit de 4 dames proxénètes. Les suspects et victimes sont arrivés à Bamako pour enquête conjointe avec les autorités nigérianes.
Békaye DEMBELE
La même chose se passe a sadiola dans la région de kayes où une nigériane du nom de aïcha mène la même activité. Vraiment aux jeunes de Tombouctou qui viennent de saccager les bars et boites de nuit
Il faut appeler Amadou kouffa
Ce n’est pas à Sadiola seulement mais dans tous les sites d’orpaillage du Mali (Kéniéba, Sadiola Kobadani) et même à Bamako ici
LE PROBLEME C’EST QUE LE MEME PHENOMENE EXISTE AUUSI A SADIOLA
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