L’un des soucis majeurs du Commissariat du 13ème Arrondissement dirigé par Ibrahim Togola, c’est la sécurisation de la population et de leurs biens et c’est la raison pour laquelle ses éléments sont toujours sur le terrain pour des opérations de prévention ou d’interpellation de malfrats.
C’est ainsi que les limiers de ce commissariat viennent de démanteler un réseau de vol de bétails. Ainsi, dans la nuit du samedi au dimanche dernier, Irogen Youssouf a contacté la disparition de 36 têtes au niveau de son troupeau à Zantiguila. Ces bêtes avaient été volées par Alou Mariko, né 1989 à Dioïla. Ce jeune bandit est très connu dans les archives de différents commissariats de police.
Après le vol, commis avec la complicité de deux jeunes, Alou Mariko est venu garder les 34 têtes chez lui à Niamana, derrière le marché. Selon nos informations, 2 bœufs ont fui en cours de route. Trop pressé de se débarrasser de ce troupeau encombrant, le voleur a commencé à bazarder les bœufs. En deux jours seulement, il a pu vendre 12 têtes. Parmi les acheteurs figure une grande personnalité de Kidal, très connue dans l’administration. Entre temps, le propriétaire des bovidés, Irogen Youssouf, cherchait ses têtes. Dieu faisant bien les choses, une de ses connaissances au marché de bétail a reconnu trois des bœufs d’Irogen. Du coup, il a informé les limiers du Commissariat du 13ème Arrondissement de la vente des bœufs volés. Très vigilant, le Commissaire Ibrahim Togola a déployé une équipe afin d’enquêter sur ce vol. C’est ainsi que le bandit Alou Mariko a été interpellé. Il avait en sa possession 22 têtes car 12 étaient déjà vendues. Heureusement pour Irogen Youssouf, ces 12 têtes ont été finalement récupérées. Ainsi, le Commissaire Ibrahim Togola a remis les 34 bœufs à son propriétaire.
Selon nos informations, le voleur Alou Mariko devait être déféré, hier jeudi, à la prison centrale de Bamako-Coura où il aura le temps de méditer de son sort, en attendant que Dame justice s’en occupe.
A.B. HAÏDARA
Ce voleur sera à nouveau dehors dans 1 mois, car c’est un réseau bénéficiant de la complicité et de la protection de bouchers clandestins et autres forces de l’ordre. Les éleveurs des zones de baguineda, nountougoula et autres souffrent énormément de ce réseau depuis des années.
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