Les habitants de Kalabancoro Nèrèkoro ont été stupéfaits dans la matinée du samedi 11 février dernier par la découverte d’un corps sans vie à moitié calciné. Il s’agirait de celui d’un jeune homme âgé d’une trentaine d’années. Selon les premières informations obtenues auprès de certains habitants, l’acte criminel aurait eu lieu aux environs de 3 heures du matin dans la nuit du vendredi au samedi.
A notre arrivée sur les lieux vers 9 heures, les habitants curieux rodaient autour du cadavre. Il s’agit d’un jeune homme âgé d’une trentaine d’années. L’acte criminel a eu lieu à quelques mètres seulement du terrain d’entrainement de l’ASB situé à Kalabancoro Nérèkoro.
Selon un habitant, la victime aurait d’abord été battue non loin du terrain vers 3 heures du matin avant d’être amenée de force pour être brulée vif par ses ravisseurs en face d’une maison abandonnée. Nous avons également trouvé sur place un agent de la Gendarmerie de Kalabancoro, accompagné d’un médecin-légiste qui a constaté le décès des suites de brûlures. Quelques heures plus tard, le Maire de Kalabancoro Nérékoro a également fait son apparition sur les lieux pour constater à son tour le crime. Après avoir rapporté les faits au Maire, l’agent de la Gendarmerie et le médecin-légiste ont quitté les lieux pour confier le corps au Maire qui a décidé de prendre des dispositions pour son enterrement s’il n’est pas identifié. Pour l’instant, le corps n’a pas pu être identifié mais les enquêtes se poursuivront, selon l’agent de la Gendarmerie, pour savoir le mobile du crime et les commanditaires.
Nombreux sont les voisins qui se demandaient comment un tel crime a pu se faire à coté d’eux sans qu’ils le sachent. La question reste jusque-là sans réponse.
Mais selon certaines indiscrétions, la victime serait un voleur pris en flagrant délit. Même si c’était le cas, estiment certains voisins, les auteurs auraient fait appel à d’autres personnes. Aussi, disent-ils, ils auraient été alertés par la clameur publique. Ce qui n’a pas été le cas.
Un voisin ajoutera que les auteurs de ce crime aurait dû amener l’intéressé à la police ou à la gendarmerie au lieu de le tuer sauvagement ainsi. Selon notre interlocuteur, il n’est pas bien de se rendre justice.
En effet, la zone de Kalabancoro est réputée être un nid d’insécurité avec des braquages, des cas de vols et des assassinats. Mais la criminalité avait un peu baissé dans cette zone ces derniers temps avec la multiplication des patrouilles de la gendarmerie et du nouveau commissariat de police de Kalabancoro. Mais les bandits semblent reprendre du service. Récemment ils ont pillé sept (7) boutiques et deux (2) stations d’essence dans cette zone.
Modibo Dolo