La zone Hamdallaye ACI 2000 est une localité de luxe, vitrine de Bamako et du Mali. Ce lieu sert de refuge à certains responsables qui contribuent à la promotion de la prostitution ou du plus vieux métier du monde que d’aucuns appellent de façon vulgaire la débauche. Cette triste réalité y existe dans l’ACI 2000 de Hamdallaye près du cimetière de Lafiabougou.
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rn Le lieu en question est contigu à l’AGS (Agence Générale des Services), et l’Ecole de Formation Professionnelle Bintou Diallo (EFPBD), et fait face à un jardin potager géré par un ancien combattant. Ce local sert de lieu de plaisir à certains hauts responsables. Ils viennent surtout avec des mineurs parmi lesquelles des élèves souvent habillées en tenue scolaire. Il y a un gardien qui assure la permanence du local. Dans cette zone, nul n’ignore la prolifération des maisons closes communément appelées chambres de passe. Cet acte malvoyant et déshumanisant se passe en longueur de journée et s’intensifie avec l’avancée de la journée. Les résidents sont spectateurs du jeu et parlent tout bas. Et pourtant une association des résidents de Hamdallaye ACI 2000 y existe et a posé son premier acte par rapport au tapage nocturne d’une maison close « SOLEIL d’AFRIQUE ». Ce fléau se déroule au vu et au su des autorités administratives et politiques locales. Certains révèlent le but lucratif de la fréquentation de ce local par des jeunes filles. Certaines jeunes filles de la localité commencent à intégrer le réseau. Et pour un parent, éduquer ses enfants sous cette influence, cela est devenu un problème du quotidien. Pour mieux organiser le système, le gardien sert de commis, il a un téléphone portable et une moto Jakarta afin d’assurer la navette et le contact. Et pourtant la brigade des mœurs y existe et celles-ci (jeunes filles) ne sont pas des professionnelles de sexe : elles ne possèdent pas de carte professionnelle et ne font aucun suivi médical. La question pertinente est de savoir le rôle des autorités dans cette prolifération de maisons closes ? En attendant, le fléau suit son chemin.Ibrahima Mamadou DEMBELE
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