Un acteur du célèbre feuilleton « Barbarita » avait semé l’indignation et la stupéfaction au sein des cinéphiles en enlevant son propre fils pour arriver à ses objectifs : Rodolpho. Là c’est un film relevant donc de l’imaginaire. Seydou, lui est vivant, travaillant à la carrière d’Hamdallaye à Bamako depuis plus d’un an. Il a rencontré dans la capitale une jeune de son village natal Adiaratou SAGARA.
Bien que fiancée par un aventurier qui tente actuellement sa chance en Côte d’Ivoire et malgré le refus catégorique de sa grand-mère puisque sa mère est décédée, Adiaratou préféra aller à Bamako, pour chercher le trousseau. Un prétexte qui ne semble plus convaincre puisque Seydou et Adiaratou vont lier une amitié poussée qui aura comme résultat une grossesse. Ayant géré cette situation jusqu’à la naissance du petit Moussa âgé de 10 mois, Seydou espère désormais régner en maître absolu, capotant par la même occasion l’aventurier de Adiaratou. Il demande à Adiaratou de retourner avec lui au village pour passer l’hivernage et célébrer le mariage après. Adiaratou refuse. Elle a déjà un enfant ; le fiancé est sévèrement trompé et elle doit affronter aussi les remontrances de sa grand-mère.
Et pourtant Seydou n’est pas près à rater cette saison pluvieuse qui s’annonce meilleure. Alors, il préféra le chantage en enlevant son fils dans l’intention de le remettre à sa grand-mère. Adiaratou a accepté cette décision qui d’ailleurs la libère d’un poids sur la conscience mais aussi des charges du petit Moussa. Le Mercredi 20 Juin, Seydou emprunte un véhicule pour se diriger vers le pays Dogon. Au niveau de Ségou, le véhicule déclare une panne. Moussa, le petit qui n’était pas habitué à cette nouvelle situation ne pouvait pas rester paisible. Il pleurait puisque brutalement sevré et Seydou n’a pas de sein. Seydou est obligé d’abandonner le véhicule pour marcher et chercher un bol de café au niveau de poste de contrôle pour son fils. C’est ainsi qu’un habile policier a trouvé Seydou pas très ordinaire. Il se met à l’interroger sur l’état de l’enfant, la mère de l’enfant.
Les arguments avancés par le Dogon n’étaient pas des plus convaincants. Alors le Policier a fait son devoir en amenant Seydou au Commissariat de Police du 1er Arrondissement et le petit Moussa fut mis à la disposition de la DRPFEF. Dans le cadre des rapports de collaboration entre la DRPFEF et la mairie, la Directrice Mme Maiga a appelé madame DACKOUO HAOUA DOUMBIA chargée des questions sociales à la mairie. Cette dernière a engagé aussitôt une Dame qui devait s’occuper de l’enfant avant que la situation ne soit tirée au clair. Le petit Moussa est resté chez Haoua DOUMBIA du jeudi au lundi. Selon Mme DACKOUO, Moussa ne pleurait que quand il avait faim et les nuits lui paraissaient longues, puisque cherchant, bien naturellement sa mère. De toute façon son sevrage brutal ne doit pas lui causer de grands préjudices puisque Haoua a su lui offrir une alimentation suffisante et variée. Son père Seydou était encore en garde à vue.
En effet, Adiaratou la mère de Moussa, informée se rend à Ségou le Lundi 25 Juin. Ce Lundi étaient également présents à la police DRFEF, Haoua des questions sociales de la Mairie et l’Inspecteur de Police Robert SOGOBA. C’est ainsi qu’on a rendu Moussa à ses parents. Comme pour reprocher aux deux parents, leur irresponsabilité, Moussa voulait rester avec sa nouvelle mère Haoua, la 4e Adjointe au Maire et refusait son père et sa mère. Normal ? L’on s’interroge aujourd’hui comment le faux couple va gérer son problème épineux.rn
B. Dante
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