Dangers liés au travail : Deux hommes décèdent dans l’exercice de leurs fonctions respectives

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    La mort a toujours eu ceci de particulier qu’elle nous vient quand elle le veut et où elle le veut. Et le pire pour nous est notre incapacité à connaitre ces deux informations essentielles. Comme chacun de nous d’ailleurs, ces deux personnes étaient loin de se douter que le travail auquel l’un et l’autre se rendait allait lui  coûter la vie.

    Un puisatier chute et meurt dans un puits

    Ce métier qui l’a nourrit depuis bien longtemps vient de lui retirer la vie. Du moins c’est la pure conception des humains que nous sommes. En effet, comme tous les jours de travail qui on précédé ce jour fatal du 14 avril 2016, monsieur Broulaye H amorce sa descente au fond d’un puits qui demandait  surcreusement. Il y accède sans peine inhabituelle et se met au travail. Un travail rude et harassant qui demande de très bonnes dispositions physiques et de l’adresse. Le fond d’un puits, il faut le rappeler, ne présente pas la même fourniture d’oxygène que l’espace tout au-dessus de l’édifice. Après son dur labeur, l’homme tente de remonter à la surface. A une certaine altitude, il se serait senti incapable de poursuivre sa remontée à cause, peut-être, d’un vertige dû à la fatigue intense. Il aurait, ainsi, lâcher prise et chuter tout au fond du puits. Son corps sans vie sera remonté et remis à la famille éplorée, après un constat médical, afin de procéder à son inhumation. C’était à Ouenzzindougou, commune rurale du Mandé dans le cercle de Kati. La brigade territoriale de gendarmerie de Bamako-coura, qui a compétence dans la zone, a ouvert une enquête.

    Un apprenti-chauffeur sous les roues de son camion

    Hippodrome I ce 15 avril 2016. On vient tout juste d’entamer l’après-midi. Un camion-citerne est dans la cours de la station service Total de cette partie du district de Bamako. Il s’y trouve pour livrer du carburant à l’opérateur. Le conducteur est, comme d’habitude, accompagné d’un apprenti. Celui-ci, qui ambitionne de faire le même travail plus tard, apprend patiemment les rudiments de la profession auprès de son patron. Après le transvasement du carburant, le conducteur décide de quitter la station service. Pour ce faire, il enclenche la marche-arrière après, bien sûre, que son apprenti ait pris les mesures préparatoires telles que ranger la tuyauterie. Comme on le sait, en cas de marche-arrière surtout dans un espace aussi restreint et bondé de monde que ce lieu, l’apprenti-chauffeur guide son conducteur depuis l’arrière du camion tout en sécurisant son camion contre les autres usagers. Ayant mis toutes ses roues sur le bitume de l’Avenue Alqoods qui longe la station service, le conducteur engage la marche-avant et entame la suite de sa mission. Comme pour toutes les autres fois avant celle-ci, l’apprenti court pour rattraper le véhicule et monter à son bord alors qu’il est en marche. Malheureusement, celle-ci ne sera pas comme les autres. La fatalité a voulu que l’apprenti-chauffeur manque le marchepied et glisse sous la roue avant du camion, qui bien qu’ayant vidé de son chargement, pesait encore excessivement lourd pour  lui causer des blessures graves. Transporté d’urgence à l’hôpital Gabriel Touré, il décèdera car les nombreuses tonnes du camion ne lui avait pas laissé la moindre chance de s’en sortir.

    Abdoulaye KONATE

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