L’internet est le créneau le plus utilisé de nos jours pour nouer des relations amoureuses. Des demandes d’amitiés sont vite transformées en escapade amoureuse.
Le classico, chaque seconde les couples se forment à travers les réseaux sociaux spécialisés dans les rencontres ou non. On échange les numéros de téléphone, échange des suggestions coquines, et voilà le rendez vous est fixé. Bref tout le tralala de la drague. Si l’on peut tomber sur le bon numéro, tout le monde ne semble pas avoir cette chance : souvent l’idylle se transforme en cauchemar. Lors des échanges virtuels chacun essaye de séduire l’autre en se montrant sous son beau jour. Une fois que la réalité reprend ses droits, la déception s’installe. On se découvre des défauts qui n’apparaissaient pas entre les lignes. Loin d’affirmer qu’il soit impossible de construire de saines relations sur les réseaux sociaux, le constat est que beaucoup de personnes y laissent leurs plumes. Et cette histoire similaire à beaucoup d’autre montre qu’il faut souvent être sur ses gardes : « Il s’est présenté à moi comme un jeune médecin en exercice à l’hôpital Gabriel Touré, après plusieurs échanges, il m’a demandé en mariage. Moi je pensai avoir tiré le gros lot surtout que je voulais tant me marier », témoigne X une jeune fille, d’une vingtaine d’années employée dans une librairie de la place. Accro à l’internet, X visitait les sites de rencontre dans l’espoir de trouver l’homme de sa vie. Sur un site, elle fit la connaissance d’un jeune homme qui lui proposa le mariage. Après avoir lié amitié, les deux jeunes se sont trouvé beaucoup de centres d’intérêts. La jeune fille finit par présenter le jeune homme à ses parents qui les conquît facilement.
En gentleman, il s’empressa de faire avancer les trois colas traditionnels pour sa demande en mariage. Chose qui avait accentué la confiance de la jeune fille. Pour les démarches du mariage, le jeune homme avait fait envoyer les colas par un griot chez les parents de la jeune fille. Les démarcheurs de la noce se sont limités à deux émissaires, le griot accompagné par un homme présenté comme le parrain du jeune homme. Ses parents résidaient en Côte d’Ivoire, il était prévu qu’ils viennent avant la célébration du mariage. Confiants, ni la jeune fille ou ses parents ne menèrent la moindre enquête sur le fiancé. X était parvenue à convaincre ses parents pour accepter la demande en mariage et, le couple se côtoyait. La jeune fille avait pris très au sérieux son rôle de femme mariée, elle s’occupait de son « petit mari », faisait le ménage de son appartement, de ses repas…
Après six mois de vie de fiançailles, X trouva que son fiancé tardait à lui présenter sa belle-famille, à part sa belle-mère avec qui elle conversait au téléphone. La jeune fille savait peu de choses sur son futur mari. Les disputes avaient débuté dans le couple, la jeune fille estimait que son « mari » tardait à fixer une date pour le mariage. Excepté les trois colas avancés, les démarches du mariage n’évoluaient guère. Sous la pression de ses parents, X décida d’obliger son fiancé à prendre ses responsabilités. Les reproches de X ne furent au goût du jeune homme et la discussion se termina par une violente scène entre les fiancés. Très fâchée, la jeune fille rentra chez elle, décidée à ne retourner chez son « mari » qu’avec les excuses de ce dernier. C’est ainsi que la jeune fille passa deux bonnes semaines sans aucune nouvelle de son « mari ». Ne tenant plus, elle se rendit dans son appartement pour mettre fin à leur mésentente. Quelle ne fût sa surprise en ne trouvant que le colocataire de ce dernier. Ne voulant pas céder à la panique, elle essaya son téléphone qui partait systématiquement sur le répondeur. Elle se rendit à l’Hôpital Gabriel Touré pour le retrouver. Mais elle ne trouva point son fiancé qui s’était volatilisé en l’espace de deux semaines. Elle eut beau chercher chez les différentes personnes qu’il lui avait présentées pendant leur liaison, elle eu la même réponse : « oh c’est une connaissance, il venait prendre le thé avec nous mais on se connaît peu ». Dans un état second, X alla apprendre la triste nouvelle à ses parents qui décidèrent d’entreprendre des démarches pour retrouver le jeune homme qui a abusé d’eux et de leur fille.
Khadydiatou Sanogo
une vieille histoire pas de nouveaux
kadiatou tu na a dire on a dejas entendu cette fameuse histoire la sur mali web il ya un 1ans donc va cherche ton pris de condiment ayer merci
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