Arrêtés pour faux et usage de faux d’écriture, l’aide-soignante, Mlle Sokona Diakité et le médecin-chef du centre de santé communautaire de Kabalabougou sont en liberté provisoire depuis le mardi 6 mars à la demande de leur avocat.rn
Rappelons que tout était partie d’une plainte du président de l’ASACO de Kabalabougou contre ces deux personnes dont l’une avait imité sa signature afin de permettre à l‘autre, Sogona de poursuivre ses études à l’école de santé Bouctou. En effet, c’est le médecin qui aurait remis le document établi en bonne et due forme à l’aide-soignante pour servir et valoir ce que de droit.
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Alors, ne se doutant pas une seule seconde de la validité du document, elle le déposa avec les autres pièces dans cette école de santé afin de pouvoir s’inscrire. Le monsieur espérait la séduire. Avec le refus de cette dernière de répondre à ces avances, on a tenté de lui créer toutes sortes de problèmes. Finalement elle a été licenciée abusivement, sans préavis. Cette affaire aussi est pendante devant le tribunal du travail afin qu’elle soit remise dans ses droits.
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Après leur arrestation, Mlle Sogona et le médecin-chef, M. Sangaré ont été enfermés respectivement au centre de détention de Bollé et à la prison de Kati.
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Yaya Karambé, le juge en charge du dossier a accordé la liberté provisoire à ces deux individus, mais cela n’entame en rien sa détermination à aller au bout de ce dossier afin de servir d’exemples aux autres centres de santé. Car, il est temps de mettre fin à des pratiques indécentes au sein de nos centres de santé.
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Mamadi TOUNKARA
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