Crise au Mali : Où est donc passé Mamadou Camara ?

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    C’est la question que l’on se pose à Niamakoro, l’un des quartiers populaires de la commune VI du district de Bamako, depuis l’éclatement de la double crise politique et sécuritaire au Mali.

    Mamadou Camara est un jeune diplômé qui mène des activités politiques depuis les bancs. Domicilié à Niamakoro, ce sortant de l’IUG serait un militant très engagé de l’Urd dans son Lakamané natal. Lors des évènements qui ont suivi  le coup d’état du 22 mars dernier, il  aurait été aperçu parmi  ceux qui s’agitaient beaucoup contre la rupture de l’ordre constitutionnel. Mais depuis lors, le jeune Camara aurait fui le pays. Il se trouverait en France selon certains, en Espagne selon d’autres, pour se mettre à l’abri d’une éventuelle arrestation. Serait-il en train d’être emmerdé à cause de ses engagements politiques ?
    Si cette information était vérifiée, le pays destinataire finirait-il par lui accorder l’asile politique, au nom de la démocratie et de la liberté, en raison des turbulences qui affectent le Mali ?
    En effet, notre pays traverse depuis des mois déjà une crise profonde qui menace même son unité. Des bandits armés  regroupés au sein du Mnla  ont réclamé unilatéralement la création d’une république de l’Azawad. A ceux-ci viennent s’ajouter d’autres, des djihadistes qui ne demandent pas la séparation mais plutôt l’application de la charia en lieu et place de la constitution du Mali. C’est le cas de Ançardine, du Mujao, tous très proches de Aqmi.
    Face à l’incapacité du régime à contrer cette rébellion, un coup d’Etat est venu renverser  Amadou Toumani Touré dit Att le 22 mars dernier alors que les Maliens s’apprêtaient à aller aux  urnes le 29 avril 2012 pour choisir son remplaçant. Puisqu’après deux mandats de dix ans, la constitution malienne ne permettait plus à Att de se représenter pour un troisième mandat.
    Du coup, la classe politique est entrée dans une zone trouble où des regroupements se sont formés, soit pour approuver le putsch, soit pour le contester, soit pour être au centre du débat. C’est pourquoi des marches, des meetings, des conférences de presse se sont multipliés dans  chaque camp déterminé ou à séduire les militaires regroupés au sein du Cnrdre ou à  faire les yeux doux à la Cédeao farouchement opposée à toute prise du pouvoir par la force.
    Aujourd’hui, c’est la confusion totale à Bamako. Or tant que ça ne va pas au sud, inutile de parler de la guerre contre les bandits armés au nord. Le hic, c’est que la crise au sud se manifeste sous forme de règlement de comptes politiques doublés de positionnement qui ne dit pas son nom. Le tout souvent avec des agressions physiques et des destructions de biens d’autrui. Ce fut le cas lorsque des militants du front anti-putsch (fdr), réunis en meeting à la Bourse du travail, ont été agressés par des personnes supposées, à tort ou à raison, favorables au coup d’Etat. Des véhicules ont été brûlés lors des affrontements qui  ont  fait des blessés.
    Comme si cela ne suffisait pas, une marche sur Koulouba a été conclue par l’agression physique du président Dioncounda Traoré jusque dans ses bureaux au palais présidentiel. Sans oublier l’agression  par des individus non identifiés, des agents de la radio kayira et le studio de la même radio incendié à Niono.
    Par conséquent le pays a assisté à des traques contre pro ou anti-putsch. Des arrestations ont eu lieu et continuent d’ailleurs. Rares sont des  leaders politiques qui n’ont pas été inquiétés par les militaires. Mais d’autres le sont par des individus non identifiés. Malheureusement ce ne sont pas que des grands qui sont les plus inquiétés. Des militants sont aussi persécutés, certainement accusés d’être les fers de lance de tel ou tel camp. Et il n’est pas surprenant d’entendre que des hommes non identifiés multiplient des visites au domicile des  militants dits agitateurs.
    Seydou O. NDiaye

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    19 COMMENTAIRES

    1. Hier soir vers 19h00 un homme paisiblement assît sur sa moto vers la Tour de l’Afrique s’est fait abattre par un gendarme qui pourchassait un chauffeur de camion qui aurait refuser de lui céder le passage .Le gendarme sur sa moto Djakarka ,intimant au chauffeur de Camion de lui céder le passage, celui-ci refusa et continua naturellement son chemin, heurtant le gendarme qui se mit à tirer sur le camion.il creva le pneu avant coté chauffeur du Camion, abima le réservoir du camion, et continua de poursuivre le chauffeur sur la voie tout en tirant. Ainsi 5 coup de feu furent tirer et malheureusement une balle tua un homme qui consultait paisiblement son programme de PMU à côté. Jusqu’à présent nous ne savons pas ou es ce que les policiers du poste de police de la Tour de l’Afrique ont amené ce gendarme. Vous fuyez les rebelles au nord pour venir traumatiser les paisibles populations de Bko.

    2. Les journalistes maliens n’ont plus honte de se faire par les jeunes du FDR pour mentir dans leur journal afin que ceux-ci puissent décrocher un visa pour l’europe. je demande aux represenatations diplomatiques alors de faire attention à ce nouveau type descriquerie des jeunes du FDR qui veulent s’exiler car nous devons tous rester au Mali pour batir le Mali ensemble dans le patriotisme.

      SINON, JE SUIS D’ACCORD A CE QUE CE GENRE DE JOURNALISTE SOIT BATTU COMME L’ONT ETE LES AUTRES

      • Walaye pire que n’importe quoi! Comment on peut permettre à des journaux comme ça de paraitre dans les kiosques. Ce Seydou NDiaye ne mérite aucun respect. Un article nul et non sens. Tu ne nous apprends rien, c’est ce que l’on appelle la désinformation. Et cela n’est pas le rôle d’un journaliste.

    3. Foutez la paix aux militaires car ils ont ouvert les yeux des milliers de maliens qui vivent sans pour autant savoir qu’ils sont entrain de vivre.On (par appuis de certains imbéciles de politiciens ) les bloque le chemin pour les considérer comme négatifs malgré leurs risques. Et aujourd’hui ces même imbéciles veulent faire croire aux peuples que la partie négative viens des libérateurs. A LA PINGA

    4. Si camara est en france ,cet article ne lui suffi pas pour obtenir l’asile politique.S’il vous a payer pour concocter cet article ,loupé ,il lui faut plus.

      • vas te former mon petit ton article est très nul, heureusement qu’ il est à ton image pauvre journaliste. vous ns faites honte.

    5. j’espère que tu as envoyé un exemplaire du jounal vers le pays en question que toi tu connais bien :ton journal, lui, commme le regroupement qu’il représente sont tous faux et vous exportez vos vieilles habitudes partout ou besoin sera dites lui que la suppercherie est enorme ton directeur de publication a empoche combien pour ca est ce que ce genre d’ article paye plus qu’une diatripe contre MARIKO? SI OUI IL FAUT vite filer l’info a: l’independant,le renouveau,le 26 mars ,zenit bale,le pretoire ,le combat,l’ortm,jeune-afrique,maliweb,mais gare à toi si tu informe l’info-matin ,inter de bamako et ne mordrons pas à ton apas merci mr le petit journaleux du petit papier à toilettequ’est ton journal 👿 👿 👿 👿 👿

    6. Tu ne sais pas les raisons pou lesquelles il s’est “enfui” et tu déroules comme un fou furieux sur ton pays. Quelle image tu donnes ainsi à ton pays?
      Décidemment certains ne savent pas ce qu’ils font dans ce pays. Un journal n’est une épicerie ou tout se vend

    7. Cher Seydou O. N’Diaye, vous venez de ratez un bon moment de silence car le malien a autre chose sur quoi réfléchir que ces inepties.

    8. On a d’autres manières plus honnêtes de rentrer dans l’histoire que ça.Foutaise !!!!!!!!!!!!!!!!

    9. c’est normal qu’il se cache s’il se reproche quelque chose. nous on circule dans Bamako comme on veut. article vide et insensé. m.e.r.d.e et honte à toi pauvre journaliste.

    10. “…le pays destinataire…” “…Serait-il en train d’être emmerdé…: c’est toi qui nous emmerde avec tes inepties. c’est quoi ce vocabulaire!!!

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