L’horrible scène s’est déroulée dans la nuit du 13 au 14 novembre 2011, aux environs de 22 heures dans le village de Banankoroni, non loin de Sénou. Makan Coulibaly, qui est domicilié à l’ouest du village de Banankoroni, plus précisément en face de BRAMALI, n’a eu d’autre recours que de tuer son épouse Goundo Coulibaly pour… « la ramener à la raison », car il l’accusait d’adultère.
En fait, la seule solution que Makan Coulibaly a trouvée pour satisfaire sa jalousie morbide était d’ôter la vie de son épouse qui pourtant était également sa cousine. Depuis longtemps rongé par la jalousie, il cherchait un motif « valable » pour assassiner sa « moitié ». Il est parvenu à ses fins dans la nuit du 13 au 14 novembre dernier accusant cette dernière de l’adultère. En effet, selon les informations, Makan Coulibaly soupçonnait sa femme qui n’était autre que sa cousine car selon lui, sa femme Goundo Coulibaly sortait avec un autre homme. Emporté par cette jalousie, il a choisi tout simplement de mettre fin à la vie de sa femme pour avoir la paix.
Des informations, il ressort qu’après son forfait, le mari assassin était resté imperturbable, gardant un calme olympien comme s’il ne s’était absolument rien passé. Mais la stratégie qu’il n’avait pu planifier était celle relative à son arrestation par le Lieutenant Idias Imick et ses éléments de la Brigade territoriale (BT) de gendarmerie de Faladiè dont le Commandant, informé, a automatiquement diligenté sur place une équipe conduite par l’Adjudant-Chef Adama Ouattara et composée de l’Adjudant Sory M’Baye, l’Adjudant-Chef Gouantian Traoré, des Adjudants Sékou Sangaré et Mamadou Doumbia. Arrivée sur les lieux dès les premières heures du lundi 14 novembre, cette équipe, après enquêtes et recherches engagées, est parvenue à mettre la main sur l’assassin de Goundo Coulibaly.
En dépit d’une résistance acharnée, le meurtrier a été maîtrisé par l’Adjudant-Chef Adama Ouattara et son équipe, et cela, à la grande satisfaction du Commandant de brigade, le Lieutenant Idias Imick. Conduit dans les locaux de la Brigade territoriale de gendarmerie, il a été gardé au frais en attendant d’être transféré à la maison d’arrêt et correctionnelle de Bamako coura. De sources sûres, on apprend qu’il ne saurait tarder à regagner le « Lycée public de Bamako Coura » (prison centrale), si ce n’est déjà chose faite.
Des explications, il ressort que l’homme Makan Coulibaly, qui serait un cousin de sa femme, est maçon de profession, âgé de 43 ans et natif du village de N’Dibougou, dans la commune rurale de Sagabala, cercle de Kolokani. Selon d’autres informations, le meurtrier aurait passé 8 ans en France avant de regagner le Mali et élire domicile à Banankoroni.
Le Lieutenant Idias Imick : Que des actions salutaires, pour assurer notre sécurité !
Il faut enfin signaler le combat de titan engagé contre les délinquants (toutes natures confondues) par les éléments de la Brigade territoriale de gendarmerie de Faladiè placée sous la conduite du Lieutenant Idias Imick. Pour davantage faciliter la bonne exécution de la mission confiée aux forces de sécurité, il revient aux populations d’apporter aide et assistance à ces braves gens qui assurent notre sécurité.
Par Zhao Ahmed A. Bamba