Au quartier Badialan III en commune III du District de Bamako, entre M.T, mécanicien-auto de son état et sa première épouse du nom de Oumou, les relations conjugales étaient très tendues depuis un certain temps, nous rapportent certains de leurs proches. Qui soutiennent que monsieur et madame buvaient de l’alcool tous les deux. Et d’ailleurs que c’est dans une buvette de la place qu’ils ont fait connaissance avant de se marier.
A en croire les mêmes sources, tout a commencé quand M.T a pris une deuxième épouse. Chose que sa première épouse, Oumou ne lui a jamais pardonnée.
Elle lui en voulait à mort et le vendredi 6 novembre dernier, elle a fini par en finir avec lui. Comme cela se produisait très fréquemment depuis quelques temps, selon les témoins, monsieur et madame se sont violemment disputés, ce vendredi, avant de sortir faire un tour chacun dans les maquis de leur choix.
Rentré plus tôt que son épouse, M.T était plongé dans un profond sommeil au moment où celle-ci rentrait en famille après s’être bien « saoulée la gueule ». Ivre d’alcool et de jalousie, elle poignarde à mort son mari. Crime après lequel, expliquent des témoins, elle est ressortie de la chambre pour aller puiser de l’eau et laver l’arme du crime. Couteau qu’elle va ensuite placer dans la main de sa victime. Puis, selon nos sources, elle a mis le feu aux habits avec lesquels elle a commis le crime qui étaient tachetés de sang avant d’appeler les voisins à l’aide prétextant que son mari s’est suicidé.
Mais malheureusement pour elle, un des frères de la victime a témoigné à la police qu’il l’a vu puiser de l’eau pour laver le couteau depuis sa fenêtre.
C’est ainsi qu’elle a été interpelée par le commissariat de police du 2ème arrondissement et placée en garde à vue.
Interrogés, certains de leurs voisins déclarent qu’ils ont été choqués par le drame mais pas surpris. Et pour cause révèlent-t-ils, c’était la troisième fois qu’elle poignarde son mari. Si les deux premières fois se sont limitées à de simples blessures, la troisième a été fatale pour M.T.
Au commissariat de police du 2ème arrondissement chargé de l’enquête, les responsables n’ont pas voulu nous en dire plus sur cette affaire malgré notre insistance, au motif que l’enquête n’est pas encore terminée.
Affaire à suivre.
Lassina NIANGALY
Que dieu nous protège je n'arrive pas a comprendre ce quartier là ; tous se passe làbas sauf le bien ,
seul la crainte d’Allah nous sauve.
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