La scène s’est déroulée dans la nuit du samedi au dimanche 13 mai 2017, aux environs de 20 heures à Kobadani, localité située à environ 160 km de Bamako, dans le cercle de Kangaba.
D’après les témoins, la victime s’appelle Amara Diakite, âgé d’environ 32 ans. Il serait natif de Wassoulou dans le cercle de Yanfolila.
Son drame est survenu dans un bar, où sont faites des chambres de passe, forme case ronde, construites en paille.
Dans ce bar traditionnel, tous les clients connaissent le prix d’une partie de jambes en l’air. Avec les professionnelles du sexe qui inondent le coin, le tarif pour se faire plaisir est fixé à 1500FCFA indiscutable.
Ce jour là, Amara a préparé sa nuit en se gavant de remontant sexuel avant d’atterrir dans le bar, plein de jeunes nanas.
Sur place, il jette son dévolu sur une des filles de joie, bien en chair. Le prix est discuté et les deux parties conviennent du montant. Quelques minutes plus tard, ils sont à deux dans la chambre.
Cinq minutes après qu’Amara et sa nana de circonstance aient fermé la porte de leur chambre, un cri strident se fait entendre de là. Immédiatement, l’attention des clients du bar est attirée vers la case d’Amara.
En réponse à la question du gérant à savoir ce qui s’est réellement passé pour qu’Amara fasse un tel cri, la prostituée a affirmé que Amara a abusé de son temps légal pour jouir. Il a tout simplement exagéré et a tenté de me violé, dit la prostitué.
La seule façon pour elle de se débarrasser de Amara était de prendre la lame de rasoir, placée au chevet de son lit, et de lui tracer le pénis avec.
En effet, le geste de la prostituée était si violent qu’Amara lâcha prise au premier coup pour se rendre de douleur.
Amara a été transporté sur une moto vers Selingue où il a été soumis à d’intenses traitements. Aux dernières nouvelles, l’auteur du crime répondant au nom d’Eugénie, est de nationalité Nigériane. Selon une tradition locale propre au bar, Eugénie a été contrainte de prendre en charge le traitement de la victime, sans quoi elle se verrait exclue pour de bon des lieux.
Contribution (NK) (KOJUGU N°16)
KEVIN TU AS TOUT FAUX!!!!
Tu dis que si un homme donne de l’argent à une femme il peut faire ce qu’il veut de son corps. Comment peut tu dire une imbécilité pareille??? Si j’écoute ce que tu dis: Si je fait cadeau à ta femme, à ta fille ou à ta mère, ça veut dire que je peut faire ce que je veut de son corps et qu’elle n’a rien droit de dire??? TU EST FOU OU QUOI???
Même si le monsieur a payé, si la fille n’a plus envie, et bien elle n’a plus envie. Le monsieur peut discuter avec la fille pour l’argent, mais il n’a pas le droit de l’obliger à quoi que ce soit.
Le viol est un crime. Si quelqu’un commet un crime sur toi tu as la droit de te défendre, et heureusement!
Le viol est condamné par toutes les lois et toutes les religions. Si Amara (le violeur) à échappé à la justice des hommes, il n’échappera pas à la justice de d’Allah, qu’on se le dise!
La fille n’a pas du tout raison. Si tu prends de l’argent avec quelqu’un, ce dernier aura tous les droits sur ton corps qui devient ainsi un objet. Elle doit être condamnée à un emprisonnement de 6 mois ferme, à la prise en charge des frais de soin de sa victime, au paiement d’une amende de 500 000 FCFA. En plus , elle doit donner son corps à sa victime, une fois que ce dernier est rétabli.
Il s’agit d’un viol tout de même. Payé ou pas, si le fille n’est pas (ou plus) d’accord, elle n’est pas d’accord.
Il fut un temps au Mali où lorsqu’un homme tentait d’abuser d’une fille, il était chassé du village.
Le fille n’a fiat que se défendre comme elle a pu, comment peut on dire de cet homme qu’il est la victime???
Comments are closed.