La scène s’est produite le jeudi dernier à Yirimadio. Agée d’une trentaine d’années, Bintou Samaké mariée puis divorcée a poignardé la coépouse de sa mère dans le buste. Atteinte aux poumons, la victime du nom de Mourimousso Koné a été admise à l’Hôpital du Mali.
Dans la nuit de jeudi 29 à vendredi 30 novembre 2012, la famille Samaké à Yirimadio en Commune VI a été gratifiée d’une mauvaise surprise. Mourimousso Koné dite Kia, ménagère et deuxième épouse de M. Samaké, a été victime d’une agression physique de la part de la fille de sa coépouse.
Effet, le jeudi soir après son retour de la ville, Mourimousso était assise devant sa porte en entendant son déjeuner que sa propre fille avait mis sur le feu pour le réchauffer. Entre-temps, la fille de sa coépouse est sortie de la chambre avec un seau d’eau en direction des toilettes.
De passage, elle a délibérément cognée sa tante avec le seau sans présenter d’excuses tout en filant dans les toilettes. Dans son refus de se faire justice, la tante est allée se plaindre auprès de son mari et père de Bintou Samaké. Ce dernier a trouvé que sa fille était déjà aux toilettes et a rebroussé chemin sans dire un mot.
Après sa sortie des toilettes, sa tante a, sans succès, tenté de la faire raisonner. Dans sa furie, elle n’a trouvé rien de mieux que de se jeter sur son interlocutrice en la poignardant qu’elle gardait par devers elle aux toilettes. Comme pour dire que le coup avait été prémédité. La victime a été blessée aux poumons et admise à l’Hôpital du Mali pour des soins intensifs.
L’acte s’est passé sous l’œil vigilant de la coépouse qui s’est tout simplement retranchée dans sa chambre avant de prendre la poudre d’escampette le lendemain pour une destination inconnue. Alertée, la gendarmerie n’a pas mis du temps à mettre hors d’état de nuire cette dame d’une barbarie abominable. Présentement, la présumée criminelle est en train de méditer sur son sort à Bollé où elle a été déférée. Une détention qui, d’ores et déjà, est très loin de lui faire regretter son forfait puisqu’elle continue, depuis sa cellule, de proférer des menaces à sa victime en ces termes : “Je n’ai pas encore dit mon dernier mot. Je vous ferai la peau, dès que je sortirai de taule”.
Il faut noter que depuis son divorce, dit-on, cette fille ne cesse de polluer l’atmosphère de la famille paternelle.
Ben Dao