Cour d’Assises de Bamako : Oumar Maiga condamné à trois ans de prison pour « pédophilie »

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    Né vers 1966 à Goundam, dans la région de Tombouctou, Oumar Maiga était blanchisseur domicilié à Siracoro-Meguetana, un quartier périphérique de Bamako, capitale du Mali. Actuellement âgé de 54 ans, l’auteur était inculpé de « pédophilie », une infraction qui le coûte 3 ans de prison.

    Pour avoir commis la « pédophilie », une infraction prévue et punie par  l’article 228 du code pénal, le vieux de 54 ans passera trois (3) longues années dans la prison. Dans l’arrêt de la cour dont nous disposons une copie, il ressort que les faits reprochés à Oumar Maiga remontent en 2016.Corant cette date, une fille nommée AïssataYattara, seulement âgée de 13 ans à l’époque, a été victime de pédophilie de la part de ce vieux. La fillette était domiciliée au quartier 1008 logements sociaux de Yirimadio, un quartier de Bamako. Dans la journée du 13 novembre 2016, TéninYattara qui est la grande sœur à Aïssata a constaté que sa petite sœur était en état de grossesse. Etonnée du fait, la grande sœur conduit sa sœur Aïssata dans un centre de santé où le certificat médical confirme qu’Aïssata est effectivement enceinte. Ayant apprise la nouvelle, la famille interroge la fille à savoir la personne qui est le père de son enfant. Sans gêne, elle a indexé Oumar Maiga, un vieux qui venait d’avoir 50 ans au moment des faits (2016) comme l’auteur de la grossesse.

    A sa famille, Aissata explique que le nommé Oumar a eu à entretenir plusieurs fois des rapports sexuels avec elle. Le paradoxe, c’est qu’AïssataYattara soutient qu’Oumar l’a donné une somme de 1000F comme une récompense. Exaspérée par la nouvelle, la famille a porté plainte contre Oumar Maiga au commissariat de police du 13eme Arrondissement. Suite à la diligence d’une enquête, Oumar a été inculpé pour « pédophilie ».Dans l’arrêt que nous détenons, Oumar dément avoir fait des rapports sexuels avec AïssataYattara. Par ailleurs, l’auteur annonce que la fille fréquentait régulièrement sa famille. De ce fait, Oumar maintient qu’il donnait souvent de jetons à Aïssata pour la faire plaisir et non pour avoir de rapports sexuels avec elle. Lors de l’audience du mercredi dernier, la cour d’Assises de Bamako a retenu trois (3) ans de prisons contre l’auteur. Suivant les dispositions de l’article 228 du code pénal, il convient de retenir certaines choses sur l’infraction : « Constitue le crime de pédophilie et puni de cinq à vingt ans de réclusion et de vingt mille à un million de francs d’amende, tout acte de pénétration sexuelle ou d’attouchement sexuel de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’un mineur de moins de treize ans, ou toute exposition ou exploitation aux fins commerciales ou touristiques de photographies, films ou dessins à caractère pornographique mettant en scène une ou plusieurs mineurs âgées de moins de treize ans… ».

                                                                                                               Mamadou Diarra

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    1 commentaire

    1. Cette décision est vile car la peine requise pour ce délit ne colle pas avec les trois ans que le Bougre a écopé. Il aurait dû prendre au minimum 13 ans de privation de liberté….

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