Mohamed Dem, de nationalité sénégalaise, est né en 1973, menuisier de profession et domicilié à Lafiabougou ACI 2000. Dans la nuit du 26 août 2012, Mariam Traoré assistait à un Balani Show. A un moment donné, elle se retira pour satisfaire un besoin naturel.
Quatre jeunes l’emmenèrent de force, sur l’instruction de Mohamed Dem, caché dans une maison en chantier. Il lia les mains de Mariam, bâillonna sa bouche et, sous la menace d’un couteau, finit par satisfaire sa libido. Mariam rentra chez elle sans en dire mot à personne, mais, interrogée par sa mère, elle finit par tout raconter.
Au lendemain des faits, les parents de la victime se rendirent dans la famille de l’accusé et ce dernier fut interpellé par la Police du 14ème Arrondissement. Tant à l’enquête préliminaire que devant le juge d’instruction, l’accusé reconnut les faits. Selon ses explications, il avait intercepté Mariam au passage et l’avait conduite dans sa chambre pour l’abriter d’une forte pluie. Là, il avait couché avec elle avant de lui offrir 250 francs.
Mais, selon la grand-mère de la victime, Fanta Diakité, alors que Mariam s’était rendue au Balani, ses amies étaient revenues en courant lui dire qu’elle avait été enlevée par des individus qui lui avaient donné de l’argent pour leur acheter des cigarettes. « On s’est mis à sa recherche. Quelques instants plus tard, orientés par d’autres personnes, nous l’avons trouvée entre les mains d’un homme du nom de Mohamed Dem. Elle saignait. Sans tarder, nous avons appelé la police».
A la barre, Fanta Diakité a pardonné à l’accusé, mais le ministère public, représenté par Mariam Soumaré, Procureur du Tribunal de la Commune II du District de Bamako, a qualifié les faits de pédophilie, définie par l’Article 228 du Code pénal comme «tout acte d’attouchement ou de pénétration sexuelle sur un mineur âgé de moins de 13 ans».
Le Procureur a toutefois demandé le bénéfice des circonstances atténuantes en faveur de l’accusé, compte tenu du pardon de la grand-mère de la victime et parce que c’était un délinquant primaire.
Quant à l’Avocat de la defense, Me Boubacar Maiga, il affirmera que l’accusé, ayant demandé lui aussi pardon et déjà effectué 3 ans de prison, devait bénéficier des circonstances atténuantes.
La Cour, placée sous la présidence de Léon Niangaly, a finalement condamné Mohamed Dem à 5 années d’emprisonnement ferme.
Adama Bamba
Je suis sénégalais et j’ai honte de ce compatriote. Mais la justice malienne est trop clémente.
Au Sénégal un viol sur mineur, la peine minimum est de 10 ans de travaux forcés. Sans grâce présidentielle, ce qui veut dire que le violeur va purger entièrement sa peine.
Il faut des peines beaucoup plus corsées pour ces démons de pédophiles
A mort les pédophilie
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