Jugés le mercredi 7 décembre devant la Cour d’assises de Bamako, pour sa deuxième session ordinaire, Boisé Traore étudiant et ses complices Yacouba Soumaré dit Tarzan, commerçant, et Mohamed Keita dit Samuel, tous accusés d’association de malfaiteurs, de coups et blessures volontaires et complicité ont été acquittés pour faute de preuves. Tandis que Ibrim dit Vieux Coulibaly accusé pour coup mortel sur la personne de Abou Bakayoko, a été condamné à une peine de quinze (15) ans d’emprisonnement ferme.
Le Mercredi dernier pour sa huitième journée, deux affaires étaient inscrites aux rôles du jour de la Cour d’assises de Bamako. Il s’agit de l’affaire impliquant les nommés : Boisé Traore étudiant, Yacouba Soumaré dit Tanzan, commerçant, et Mohamed Keita dit Samuel, tous accusés d’association de malfaiteurs, de coups et blessures volontaires et complicité. La seconde affaire était celle impliquant Ibrim dit vieux Coulibaly accusé pour coup mortel sur la personne de Abou Bakayogo.
Les faits de l’affaire impliquant Boisé Traoré et ses complices se sont déroulés du 18 au 19 juin 2015, lors d’une manifestation des étudiants de la faculté de médecine. Au cours de laquelle, Mohamed Traore, Zoumana Diarra, Adama Noni et Bakary Goundourou (non présent à l’audience) ont été agressés à coups de machettes et de battons dans leurs dortoirs, au campus scolaire de ladite faculté.
Après un débat bien houleux entre la partie civile et les accusés et un réquisitoire du parquet général, la Cour a déclaré les accusés non coupables pour faute de preuves.
Tandis que dans la seconde affaire, Ibrim dit vieux Coulibaly, domicilié à Moribabougou cercle de Kati n’a pas été tiré d’affaires, car accusé d’avoir donné un coup de couteau à son camarade de travail Abou Bakayoko, le 21juin 2014, qui succomba de ses blessures plus tard sur son lit d’hôpital.
Après avoir écouté l’accusé qui a reconnu les faits, la partie civile représentée par Minata Coulibaly, l’épouse du défunt, Abou Bakayoko et les témoins des faits Dramane Sanogo et Aly dit Albert Diallo, le parquet général dans son réquisitoire demanda à la cour une requalification des faits en meurtre au lieu de coup mortel. Et d’infliger une peine de quinze ans d’emprisonnement ferme au coupable.
Et pour cause, selon l’avocat général, l’accusé avait l’intention de tuer sa victime.
Des requêtes auxquelles la cour a accédé. Car dans son verdict final, elle a reconnu l’accusé, Ibrim dit vieux Coulibaly coupable des faits qui lui sont reprochés. Et ce, en procédant à une requalification du chef d’accusation en l’infligeant quinze (15) ans d’emprisonnement ferme. Jean Joseph Konaté (Stagiaire)