Cour d’appel de Bamako: Issa Coulibaly écope de 20 ans de réclusion

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    La Cour d’appel de Bamako, lors de la première session des assisses ordinaires qui s’est achevée le jeudi dernier a eu à condamner à 20 ans de réclusion criminelle Issa Coulibaly pour crime de parricide perpétré le 25 décembre 2010.

    Faisant partie des 105 accusés de cette première session ordinaire de la Cour d’appel de Bamako, Issa Coulibaly, au regard de son dossier d’inculpation est un jeune célibataire d’une trentaine d’années résidant à Sanankoro dans la commune rurale de Konobougou. Les faits remontent au 25 décembre 2010 où une dispute opposa Issa à son père Seydou Coulibaly à propos de la vente d’un Taurion sur initiative du fils. N’ayant pas pu renoncer à son projet de vente contre le plein gré de son père, Issa a voulu faire sortir  l’animal pour le marché. C’est ainsi que Seydou, son père a pris un bâton et lui a administra un coup à l’épaule gauche. Du coup le fils oublia qu’il avait à faire avec son père pour s’emparer du même bâton et infligea quatre coups immédiats sur la tête de Seydou qui perdit aussitôt la vie. Après avoir accompli sa mission de vente, Issa s’est rendra compte de la mort de Seydou Coulibaly. Dans la salle de jugement après son arrestation, les dossiers révèlent qu’Issa a reconnu les faits qui lui sont reprochés et dit ne pas regretter son acte. Le lien entre fils et père, ce qui caractérise le parricide prévu à l’alinéa 4 de l’article 199 du code pénal. Le bulletin N°2 de l’inculpé ne révèle aucune condamnation. Les renseignements des personnalités recueillis à son égard ne lui sont pas favorables et son certificat d’expertise mentale ne révèle aucune anomalie physique ou psychique de nature à influer sur sa responsabilité pénale. Toutes choses qui ont été contestées par son avocat Me Cheick Oumar Coulibaly. Sous la présidence du juge Diallo et de l’avocat général M. Diop, la Cour en application l’article 199 alinéas 4 et 200 du code pénal à condamner à 20 ans de réclusion ferme. Les assistants au procès du jour se posaient tant d’interrogations relatives au lien réel biologique existant entre le père et son fils.

    M. Bellem

     

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