Cour d’assises : Il tue son père et essaie de se donner la mort avec de l’herbicide

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    La paisible population du quartier d’Hamdallaye de Sikasso a vécu un fait rarissime dans la nuit du 27 au 28 mai 2010. En effet, un homme venait de mettre fin à la vie de son père. Revivons les faits.

    Cette nuit là, Siaka Doumbia, après le dîné va se coucher devant l’entrée de sa chambre. Ainsi son fils ainé Diakaridia animé d’un esprit de haine et de vengeance, suite aux problèmes qui les opposent, lui assène deux coups de hache violents sur la tête. Aussitôt, le frère de Siaka  alerte les éléments de la protection civile qui se chargent de l’évacuation de leur père. Malheureusement, il décède au cours de son transport. Alors, Diakaridia est appréhendé au moment, où, il tentait de s’enfuir, affaibli par l’effet de l’herbicide qu’il avait bu après son forfait. Aussi bien à  l’enquête préliminaire que devant le magistrat instructeur, Diakaridia reconnaitra les faits. Il est alors soigné et  mis en prison. Le mercredi 30 novembre 2010, il comparaissait devant les juges de la cour d’appel pour répondre de son crime. A la question du président s’il reconnaissait les faits, il répondra par oui. Selon, ses dires, il travaillait avec son jeune frère du nom de Issa dans la forge de son père et que celui-ci était mieux traité que lui. Pire que ça, son père finira par le renvoyer de la maison. Ainsi, face à tout cela qui, selon lui est une humiliation, il nourri alors l’idée de se débarrasser de son père. C’est ainsi qu’il regagna la maison et attendit son père patiemment jusqu’à 1 heure du matin, pour l’achever avec sa hache.

    Le ministère public dans son réquisitoire dira que l’achat de l’herbicide plusieurs jours avant, confirme la thèse de la préméditation. Il a donc requit la condamnation à mort. Quant au conseil de l’accusé, il plaidera coupable tout en demandant des circonstances atténuantes pour son client. Chose, du reste qui ne sera pas attendu, car après les débats, Diakaridia Doumbia sera déclaré coupable de parricide et condamné à la peine de mort.

     

    Guindous    

     

    Cour d’assises

     

    Il met fin à la vie de celui qui lui avait crevé l’œil

    Le 31decembre 2009, Kassoum Dembélé, ressortissant de Pia se rendant à Bénena, cercle de Tominian, se fait agresser par un inconnu qui le blesse à l’œil droit. Deux jours après, c’est-à-dire le 02 janvier 2010, vers le crépuscule, il rencontre un jeune Peulh du nom d’Hassan Tall qui se moque de lui, en affirmant être celui qui lui creva l’œil droit et lui promit de crever l’œil gauche. Etant tous deux ivres, une bagarre se déclenche. Au cours de la bagarre, Kassoum Dembélé se sert de son couteau et donne trois coups à Hassane. Le dernier coup touche le cœur d’Hassan. Celui-ci tombe et succombe sur le champ. Alors Kassoum retourne  dans le bar, d’où, il venait et tranquillement continue à se saouler la gueule. Des témoins ayant suivi la scène informent les éléments de la gendarmerie qui procèdent à son arrestation. Il est conduit à la gendarmerie de Tominian pour interrogatoire. A la gendarmerie  aussi bien que devant le juge  instructeur, il reconnaîtra les faits. Il est alors mis en prison. Quelques mois après, il est mis en liberté sous caution en attendant son procès qui était prévu le 1er décembre 2010 à la cour d’appel de Bamako. Il ne se présentera pas, pour la simple raison qu’il profita de sa liberté provisoire pour se faire la belle. Ainsi, il sera condamné à 20 ans de prison ferme par contumace.

     

    Guindous

     

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