Le jeudi 28 avril 2005 sera à jamais marqué dans la mémoire des habitants du quartier de Kalanban Coro. En effet, un jeune homme venait de perdre la vie à la suite d’une bagarre.
Ce jour là suite à une bagarre entre les enfants de la famille Coulibaly et Keita qui ne s’attendaient d’ailleurs pas depuis un certains temps, le nommé Marck dit Mamou Keita, un des enfants de la famille Keita profère des injures à l’endroit des membres de la famille Coulibaly. Mecontent, Mohamed dit Bakoroba Coulibaly met en garde Mamou Keita. Depuis lors, Marck dit Mamou s’est armé du couteau de son père pour se mettre à la recherche de Bakoroba. C’est ainsi que le samedi 30 avril 2005, connaissant bien les mouvements de Bakoroba, Marck se place au niveau de la mosquée pour l’attendre. A son arrivée, Marck le provoque et s’en suit une bagarre. Marck se fait terrasser par Bakoroba. Etant à terre, Marck trouve le moyen de faire sortir son couteau et poignarde Bakoroba qui succombe quelques instant après.
Il est alors arrêté et conduits à la gendarmerie pour interrogatoire. A l’enquête préliminaire que devant le magistrat instructeur, il reconnaitra les faits. Il sera alors mis au frais jusqu’à la date du vendredi dernier où, il comparaissait devant les juges de la cour d’appel pour répondre de son crime. A la question du président s’il reconnaissait les faits, il répondra par oui. Selon ses dires, il n’avait pas l’intention de donner la mort à Bakoroba.
Le parquet dans son réquisitoire dira que considérant que les faits ont été commis avec préméditation, donc constituent un crime d’assassinat. Il va alors requérir la peine maximale. Quant à son conseil, il plaidera coupable tout en demandant des circonstances atténuantes pour son client. Il par la suite demandé que la charge d’assassinat soit retirée et remplacée par la charge d’homicide involontaire. Chose qui sera entendu par les juges, car après les débats, la cour a déclaré Marck coupable d’homicide volontaire en lui accordant des circonstances atténuantes. Et sera condamné à 15 ans de prison ferme.
Lamine Diallo