Cour assises de Bamako : Un assassin condamné à la peine de mort

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    La Cour d’assises de Bamako a tranché, le mardi dernier, dans l’affaire opposant le ministère public à Naman Kéita, inculpé pour assassinat, coups et blessures volontaires. L’accusé a été condamné à la peine capitale.

    La Cour d’assises de Bamako en son audience du 23 avril 2013, présidée par Amadou Abdoulaye Sangho, a condamné à la peine de mort Naman Kéita, inculpé d’assassinat, coups et blessures volontaires. Le ministère public était représenté par Mohamedou Bagayoko dit Pascal. La défense était assurée par Me Abdoulaye Cissé.
    Tout commence en 2011 à Tomba, hameau de culture de Nougani, Commune rurale de Bangadi, cercle de Kangaba, lorsque Naman Kéita a demandé les mains de Kaniba Kéita et d’Aminata Doumbia pour lui et pour son frère. Pour ces demandes en mariage, Naman n’a pas eu gain de cause. Malgré le refus des parents, il tenait toujours aux 2 filles.
    C’est lorsqu’il s’est rendu compte qu’il a définitivement perdu l’espoir de les avoir en mariage, puisque Aminata s’est mariée avec quelqu’un d’autre et Kaniba ne voulant pas de lui, qu’il a décidé de se venger. Et le seul moyen qu’il a trouvé pour mettre en pratique son désir de vengeance a été de les éliminer.
    C’est ainsi que le 25 janvier 2012, il profita du déplacement de ses victimes sur le lieu de travail de leurs parents pour les suivre avec un fusil chargé à main. Arrivé au niveau de Kaniba, il a tiré sur elle un coup de fusil et la tua sur le champ. Ensuite, il pourchassa Aminata pour mettre fin à la vie de celle-ci. C’est ainsi qu’elle a reçu 2 coups de fusil, le 1er à l’épaule et le second au des cuisses, la blessant grièvement.
    Après avoir commis ce délit, il s’est échappé pour se rendre en Guinée Conakry, mais il fut interpellé par la gendarmerie guinéenne qui le mettra à la disposition des autorités maliennes où il reconnaitra les faits qui lui ont été reproché.
    A l’audience, Me Abdoulaye Cissé, l’avocat de l’accusé, a avoué que son client a été aveuglé par la passion. C’est sur cette base qu’il a demandé des circonstances atténuantes pour son client. Mais cette requête de la défense n’a pas été prise en compte. Et l’accusé a été condamné à la peine de mort.
    Youssouf Coulibaly

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