Samedi, 21 juin 2014, Madame Camara Aminata Traoré, à bord d’une voiture V.61.88.M.D, se gare aux feux tricolores de la zone industrielle. À sa gauche, s’arrête un véhicule 4×4 transportant quatre personnes, deux hommes et deux femmes. Sur son passage, le chauffeur du véhicule 4×4 érafle l’une des ailes de la voiture de Madame Camara Aminata Traoré. Il ne s’arrêtera pas, malgré les coups de klaxons de Madame Camara. Laquelle décide alors de le suivre jusqu’au niveau des feux tricolores au tournant de Banconi. Le chauffeur du véhicule 4×4 daigne enfin se garer à la rue dénommée «dépôt carré» à Korofina. Madame Camara le rejoint et lui demande de réparer sa voiture. L’homme s’y refuse.
Mme Camara tente alors de retenir le chauffeur et son compagnon, en attendant l’arrivée de son mari, car les deux hommes envisageaient de prendre la fuite. Ainsi, craignant que les deux hommes ne se sauvent, elle a tenté de les tenir. Les deux femmes qui accompagnaient ces deux hommes, descendirent en ce moment pour aider leurs compagnons à frapper Mme Camara. Il a fallu l’assistance des passants pour que Madame Camara puisse se tirer d’affaire.
C’est après cette scène houleuse que les quatre passagers du véhicule ont été conduits au 6ème arrondissement de police, où l’affaire a été confiée à la Section Voie publique. Ici, l’affaire prendra une tournure rocambolesque, puisque les policiers ont tout simplement décidé de relâcher les fautifs. Alors qu’après contrôle, il s’est avéré que le chauffeur du 4×4 n’avait même pas de permis de conduire. En plus du fait qu’il venait de lever la main sur une femme mariée, Madame Camara. Suite à quoi elle a été blessée à l’arcade sourcilière et devrait se soigner elle-même, pendant que les auteurs de sa blessure se la coulent douce.
Pour qui connaît la cupidité de certains agents de police, on peut dire sans hésiter que ceux qui se sont occupés de cette affaire ont dû prendre de l’argent avec les présumés auteurs d’agression sur une femme mariée, sans compter qu’ils ont causé plusieurs éraflures sur sa voiture. Jusqu’où ira l’impunité dans notre pays, quand ceux qui sont censés assuré la quiétude sociale sont les premiers à la foutre en l’air ?
La section voie publique du 6ème arrondissement, qui se donne un malin plaisir à piétiner cette affaire, devrait s’attendre sans doute à des sanctions. Si tant est, qu’en plus de ses éléments, le commissaire divisionnaire Jean Pierre Dembélé est fortement soupçonné dans cette affaire. Le Directeur national de la police et le ministre de la sécurité intérieure sont interpellés !
Aminata BAGHAKHA
Mais dès que l’affaire a été porté à la police, ils ( les policiers ) devaient plus lâcher ces faiblards. Les policiers doivent être sanctionnés à commencer par le commissaire lui même. C’est très grave sinon ils vont commencé à mentir dans les journaux et insulter leur pauvre directeur et ministre. Il faut les punir en les envoyant à kidal pour qu’on ait la paix avec ces inconscients de policiers.
Mais ce n’est à madame de les maintenir, qu’elle devait se confier au service concerné en prenant le numéro de plaque, je suis navré pour madame Camara. Que dieu bénisse le Mali!
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