Il s’appelle ChecknahDoucouré, un riche opérateur économique de son Etat. Les faits remontent à Juillet – Novembre 2014. Fort de sa fortune, le sieur Doucouré s’offre une maison au quartier Médina-Coura et démolit systématiquement la construction y afférente. Il entreprend alors la construction d’un immeuble devant servir d’entrepôt.
Constatant les faits, les populations riveraines des lieux attirent l’attention des autorités sur les anomalies dans le processus. D’abord les textes en vigueur interdisent la construction d’un entrepôt dans un quartier résidentiel et surtout populaire ; ce, au regard des risques liés à la manutention et aux aléas climatiques. Aussi, l’initiateur dudit chantier ne possède la moindre autorisation des services techniques compétents.
Alertée par le collectif des Natifs et Familles autochtones dudit quartier, la Direction régionale de l’urbanisme et de l’habitat invita l’intéressé à produire les documents afférents à son entreprise. Ce qu’il ne put faire. La DRUH ordonna alors l’arrêt immédiat des travaux sur le site.
Mais à la date du 28 mars 2015, le promoteur dudit chantier fait reprendre les travaux sans l’autorisation de la DRUH (en tout cas, pas officiellement) et affichant même la plaque comportant le « VISA N° 2781 P du 13/03/2015 sur le TF N° 17533 SIS à Médina-Coura».
Souvenez-vous : en Juillet – Novembre 2014, début des travaux, l’homme ne disposait pas de visa ; comme pour dire que son plan n’a pas été approuvé par les services techniques et qu’il s’agit bien d’une construction anarchique. Mais après protestation des populations et profitant du remaniement ministériel et des mouvements administratifs, le voilà qui sort avec le fameux visa. Mais comment diantre ? Rappelez-vous : M. Doucouré est riche et très riche ! Et il le dit à qui veut l’entendre !
En réaction, les populations du quartier ont adressé plusieurs correspondances aux autorités locales, administratives et politiques, dont le ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat. Elles y évoquent les raisons de leurs craintes et de ce qui pourra advenir. Elles invitent en outre les pouvoirs publics à prendre leurs responsabilités.
A Suivre.
B.S. Diarra