Consommation de la viande de l’âne : Un ouvrier et un commerçant interpellés par les limiers du 14ème arrondissement

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    Hier, jeudi 10 avril, aux environs de 8 heures, un monde fou s’était rassemblé autour de deux individus aux comportements étranges répondant aux noms de Moussa Traoré, ouvrier de son état et Madou Camara, commerçant. Ceux-ci dépeçaient le cadavre d’un âne en état de putréfaction dans un ravin qui fait face au stade du Réal de Bamako sur la route de Sébénikoro.

    Informés, les limiers du 14e arrondissement sont arrivés aussitôt sur les lieux. Interpellés, les deux individus ont affirmé qu’ils utilisent la viande de l’âne dans la bière traditionnelle. Le Commissaire principal Mr Tiantio a instruit à ses services d’enlever les pièces de viande dans le ravin afin d’assainir les lieux.  La question que se posent plusieurs personnes est de savoir si : cette viande est-elle consommée seulement dans les ” chapalodromes ” ou est-elle vendue sur le marché ? Dans tous les cas,  à Bamako, des individus malintentionnés sont prêts à tout pour obtenir leur pain quotidien. Ainsi, mieux vaut faire preuve de méfiance que d’acheter de la viande à bon prix n’importe où, car on peut être exposé à tous les risques. Surtout quand on sait que le virus de la fièvre Ebola n’est toujours pas maitrisé. Informée de la situation, la voirie de la mairie de la commune IV est arrivée en retard, car la police avait déjà fait le ménage.

    Une attaque des forains fait 1 mort et plusieurs millions de FCFA emportés aux environs de Ténenkou
    Des forains qui proviennent de Niono ont été attaqués dans la nuit de dimanche à lundi dernier aux environs de Ténenkou. Le bilan de cette attaque est d’un mort et plusieurs millions de FCFA emportés. La victime a reçu des balles dans l’abdomen lorsqu’il a tenté de se défendre au moment où les passagers couchés à plat ventre, mains liées dans le dos, subissaient des fouilles.

    Selon les témoins, les bandits, étaient au nombre d’une quinzaine, tous de peau blanche et armés de fusil de guerre. Cette attaque témoigne de l’insécurité grandissante qui règne dans cette partie du pays malgré la présence d’un important dispositif sécuritaire composé des casques bleus de la MINUSMA, des FAMA et des soldats de Serval. Cette attaque intervient après une autre série qui s’est déroulée dans le cercle de Ténenkou, notamment à Dioura, à Toguère Coumbé et ses environs.

    La Rédaction

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