La Maison des Jeunes de Bamako a servi de cadre le jeudi dernier à la conférence de presse que le Conseil national des jeunes du Mali en France a organisée. C’était pour rendre compte de l’existence de cette structure créée en France en 2005 et qui s’est assignée les mêmes missions que la structure mère, le Conseil national des jeunes du Mali. Cette conférence était animée par Yaya Traoré, président du CNJM-France avec à ses côtés, Adama Coulibaly, trésorier général.rn
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De la mise en place de l’actuel bureau en 2006, Yaya Traoré et son équipe ont eu d’importantes rencontres avec plusieurs dirigeants de la France et du Mali. C’est dans cette optique qu’une forte délégation du CNJM-F a été reçue au Ministère des Affaires étrangères de France par son excellence l’ambassadeur chargé du co-développement, Guy Siérès le mercredi 4 juillet 2007. Après la présentation du CNJM-F, de ses grands chantiers, une lettre de demande de partenariat a été remise à son excellence afin que le CNJM-F soit informé de toutes les grandes décisions et de tous les évènements de taille liés au co-développement et au renforcement du partenariat Mali-France. L’échange a également porté sur le centre d’information et d’assistance aux migrants désirant créer des entreprises dans leur pays d’origine en chantier. Le CNJM-F a organisé une journée porte ouverte et une soirée panafricaine de soutien à la candidature de Tombouctou à l’élection des 7 nouvelles merveilles du monde en partenariat avec le Haut Conseil des Maliens de France et la plateforme panafricaine.
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Le Conseil national de la jeunesse Malienne de France, structure fédérative des associations et mouvements de jeunes Maliens et Franco-maliens a à son actif, l’organisation de plusieurs conférences-débats. Avec une importante plateforme d’associations d’étudiants, réunies autour de l’UNEF, le CNJM-F a fait des propositions allant dans le sens de l’amélioration du droit des étudiants étrangers en France. Un mémorandum de revendications a été élaboré et récemment remis à tous les candidats à l’élection présidentielle française qui ont promis de faire de la question estudiantine un sujet important.
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La structure représentative des jeunes Maliens en France organise des cours d’alphabétisation et de perfectionnement en français au niveau de dix foyers à l’intention de nos compatriotes qui le désirent pour se démarquer de certaines contraintes du pays d’accueil, la France.
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Le CNJM-F a interpellé à l’époque Nicolas Sarkozy, ministre de l’intérieur d’alors pour dénoncer sa propension à stigmatiser la communauté malienne de France en abusant du nom du Mali dans ses discours inhérents à l’intégration et à l’immigration. Le CNJM-F dans la dynamique d’une plateforme panafricaine avec de nombreuses associations pour une meilleure défense de la cause de la diaspora africaine en France ainsi que des synergies de développement vers l’Afrique. Cette plateforme ambitionne d’être une véritable structure fédérative des nombreuses associations africaines afin d’impulser une dynamique unitaire plus efficace et plus réceptive aux problèmes et enjeux du continent.
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Au Mali, le CNJM-F entretient des rapports de collaboration franche avec le ministère de la Jeunesse et des Sports, du CNJM, le ministère de l’emploi et de la Formation professionnelle, l’ANPE et l’APEJ.
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Cependant, tout n’est pas rose dans la carte de visite du CNJM-F. Il ne dispose pas de moyens pour contrôler le flux d’immigrants de jeunes Maliens en France. Il manque de fonds de fonctionnement pour assurer une permanence avec des salariés dans les représentations du CNJM-F.
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Abdoul Karim Maïga
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