Actuellement la cherté de la vie est telle que de nombreux foyers vivent une tension quotidienne à cause du prix des popotes. Il est bien loin le temps où la popote se résumait à 500F, loin la période où la ménagère pouvait mijoter une délicieuse sauce avec 200F de « Tiékouroulé » (poisson fumé), et autres petits condiments. L’inflation des prix des produits sur le marché est telle que les époux se révoltent de la difficile attitude de leurs femmes à ne pas être « économes ». Seulement, il est difficile actuellement pour les ménagères de présenter à leur table un met succulent avec une petite bourse.
En effet, faire le marché à Bamako devient une mission « Kamikaze », les sacs de riz varient de 16 000 FCFA à 20 000 F, la bouteille d’huile de 20 litres est à 16 000 F, le sac de charbon coûte entre 4000 F à 10000F CFA et la petite bouteille de Gaz est à 3500 F. Le prix du KG de viande est à plus de 2000 F et le poulet à partir de 2000 F, 3 morceaux de poissons fumés à 2000 F, ce qui fait que ces denrées élémentaires deviennent des luxes pour le citoyen lambda. Rares sont les familles qui parviennent actuellement à s’offrir les 3 traditionnels repas du jour. Un seul plat est reconduit dans bon nombres de foyers, des repas qui parfois sont peu assaisonnés.
Ce qui a finalement conduit beaucoup de personnes à s’abonner dans les petits restaurants du coin et au sandwich. Sans compter les conséquences de cette conjoncture sur le comportement des jeunes filles qui pour pouvoir s’offrir un met succulent se sentent obliger d’accepter l’invitation « d’un financier ». Moyennant une invitation au restaurant, certaines sont obligées d’accepter la présence d’un homme pouvant avoir l’âge de leur père.
Se conformer au strict essentiel au quotidien développe de plus en plus la dépravation des mœurs dans notre société. Il n’est plus choquant pour un parent de recommander à sa fille de lui ramener un poulet ou un nem après son rendez-vous galant. Loin de vouloir porter un jugement quelconque, il est important qu’autorités, parents, bref toute la société, s’intéressent à une solution de sortie de crise pour rétablir la dignité humaine.
Khadydiatou Sanogo
L’acculturation et la dépravation des mœurs et coutumes,la conjoncture n’est pas la seule cause, mais aussi l’éducation en est aussi c’est qui veut dire qu’après avoir atrophié difficilement le degré de cette cherté qui dépend de la mondialisation et de la globalisation,les autorités Maliennes doivent se pencher vers la rééducation des populations d’une façon générale. Que dieu bénisse le Mali!
S’il y’a un problème au quel le nouveau pouvoir doit s’attaquer après celui du nord c’est bien la régulation des prix du marche en général et celui des denrées de première nécessite. Franchement, les citoyens ne savent plus a quelle fin se vouer dans cette situation. N’importe qui vent a n’importe quel prix. Le contrôle de la qualité ne les intéresse en rien sachant bien que les autorités en la matière ne maitrisent rien moins encore le prix. Les citoyens sont laisse pour compte dans cette situation.Chaque jour des débats télévisés qui ne produisent aucun effet mesurable dans la pratique, puisque il n’y’a aucun suivi après les discours. Nous allons prendre notre mal en patience.
s’est la réalité de l ‘afrique la pauvrette et sa donne une nouvel génération qui s appelles presse presse GPP 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄
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