A Djissoumabougou, Kanadjiguila, Commune rurale de Mandé et à Taliko II, dans la Commune rurale de Dogoduma, les populations sont sous le choc après la mort de deux personnes suite à un braquage à mains armées. Grâce à la perspicacité de la gendarmerie, les présumés auteurs ont été arrêtés.
Ces derniers temps, les zones périphériques de la capitale sont devenues des nids de crimes et actes de banditisme, ce malgré les efforts consentis, notamment, les patrouilles menées par les forces de sécurité pour protéger les populations et leurs biens.
Dans la nuit du 1er novembre 2014, un cas de braquage à mains armées a fait deux morts. L’acte criminel est survenu aux environs de 21 h dans les villages de Djissoumabougou et de Kanadjiguila, Commune rurale de Mandé, cercle de Kati.
Selon la gendarmerie, les braqueurs étaient abords d’une Nissan de couleur cendre immatriculée AM-9560-MD appartenant à un certain Soumaïla. Koïta. A leur arrestation, les gendarmes ont fait une découverte surprenante : les occupants avaient en leur possession un pistolet mitrailleur, une arme de guerre à calibre 7,62 mm semi long.
“Après leur forfait à Djissoumaboubou, les braqueurs se sont emparés de certains articles de la boutique y compris l’argent du boutiquier pour ensuite faire route vers Kanadjiguila où ils braqueront et tueront un autre boutiquier du nom d’Alfousseyni Dicko”, à en croire de témoins.
Informée de la situation, la gendarmerie s’est immédiatement rendue sur les lieux. C’est une équipe composée essentiellement des éléments de la Brigade territoriale de Bamako-Coura, du PIGN et du GIGM sous le commandement de l’adjudant-chef Assalaha M. Maïga qui a mené l’opération. C’est à Taliko II que le sieur Moussa Traoré, boutiquier de son état a été la troisième victime le même jour. Les braqueurs lui ont pointé l’arme tout en le tenant en respect, avant de le déposséder de ses biens.
Cependant, un honnête citoyen avait pris le soin de noter le numéro d’immatriculation du véhicule des malfrats et a informé les gendarmes du poste. Des investigations menées ont abouti à l’interpellation des présumés auteurs que sont Cheick Adam Cherif, âgé de 26 ans de nationalité guinéenne, et de Soma Coulibaly de nationalité malienne, dans la forêt de Konibabougou.
Une descente au domicile de l’un des présumés auteurs a permis de découvrir deux postes téléviseurs Samsung écran 14, un sac contenant sept 7 cartouches de cigarette Liberté, un pistolet mitrailleur calibre 7,62 (arme de guerre). Il faut noter que les deux victimes Alfousseyni Dicko et Boubacar Diallo, étaient des boutiquiers.
Dans cette affaire de braquage et de meurtre, des autres personnes suspectées sont dans la nature, Soumaïla Koïta dit Soumi à qui appartient le véhicule, et Daouda Coulibaly qui n’est autre que le fils du chef de village de Konibabougou.
Alpha Mahamane Cissé
Il est temps que la population s’arme contre les malfrats,sinon on est laissé à nous-meme.Les gendarmes et autres agents de securité ne se sont specialisés que dans le racket des paisibles citoyens.Ils sont touhours informés par un citoyen,mais jamais eux-mêmes ne sont au courantde rien car ils sont toujours assis dans les postes juste pour arnaquer.
Si les forces de l’ordre ne font pas leur travail,si la justice ne fait son travail,il appartient à la population de se defendre par tous les moyens pour survivre,y compris celui de porter des armes .
Pauvre Mali.
Comments are closed.