Après les vols de bétail, sous toutes les formes, constatés dans le cercle de Bougouni, ceux de petits ruminants commencent à prendre de l’ampleur. Le maire de la commune rurale de Kola, M. Bissi Coulibaly, saisi par des citoyens de sa commune, appelle les forces de sécurité à plus de vigilance dans la traque des malfrats.
Le vol des petits ruminants : moutons et chèvres, devient de plus en plus fréquent dans la commune rurale de Kola. Pour preuve, le maire de la commune en question, nous a informés de trois (3) cas dans le village de Djoutiébougou, un (1) à Kola-sokoro, et la récupération d’un mouton enlevé abandonné par le voleur dans sa fuite. Selon les déclarations des propriétaires qui se sont présentés au maire, les malfrats opèrent entre 11 heures et 14 heures, au moment où les gens sont soit occupés par les travaux champêtres ou en déplacement. Ils enlèvent ces animaux, puis les tuent en brousse. Hormis la peau, la tête et les pattes tout le reste de l’animal est transporté dans des sacs à destination du marché. A cet effet, ils passent inaperçus dans la plupart des cas. Pour ce faire, le maire de la commune rurale de Kola appelle les populations et toutes les forces de sécurité à plus de vigilance surtout au côté des bouchers et de tous ceux qui transportent de la viande à destination des marchés dans des sacs ou des paniers. C’est la seule solution à ce phénomène, a-affirmé le maire.
Seydou KONE
Djambala et Toula : Incompatibilité d’humeur de cohabitation
Un empoisonnement donne la mort à une dizaine d’animaux !
Que s’est il réellement passé ? Au mois d’avril dernier, a eu lieu un empoisonnement
d’une dizaine de moutons dans le jardin de Bouramaba Diakité à Djambala. L’auteur de ce crime serait un habitant de la localité de Toula. L’intéressé possède un jardin non loin du village de Toula. Après avoir constaté des dommages causés par des animaux dans son jardin et sans au préalable informer les propriétaires d’assumer la garde de leurs bêtes, il a mis du poison dans du son du mil que des animaux ont mangé. Une dizaine de moutons sont morts.
Au village, l’étonnement des propriétaires fut grand. De quoi sont morts les animaux ? La question est restée sans réponse jusqu’au jour où leurs enquêtes les ont conduits à Toula. Interpellé, le chef de village de Toula n’a pas reconnu les faits, mais il a pris soin de convoquer les habitants de son village pour situer les responsabilités. C’est ainsi que Bouramaba Diakité a été invité à goûter le son. A la surprise générale de tous, il refusa. Après des discussions intenses, le chef de village Bourama Diakité aurait demandé aux propriétaires de moutons d’évaluer la perte. Dans le lot des plaignants, certains ont décidé de pardonner pour des raisons de bon voisinage d’autres avaient estimé que la gendarmerie doit être saisie pour trancher de façon définitive l’affaire, pour disent-il éviter que de tels actes ne reproduisent.
Dans le même village, un individu malintentionné aurait mis le feu au jardin d’un habitant. Le propriétaire du jardin, ne sachant plus à quel saint se vouer, s’est remis à Dieu
Abdoulaye Diarra.
Ségou : La promotion du théâtre en débat
Acte sept entend donner aux jeunes la volonté de devenir des écrivains dans la Cité des balanzans où se tient l’atelier de résidence d’écriture théâtrale au CERFITEX à Ségou.
Pour favoriser la contribution du secteur culturel au développement socio-économique du Mali, Acte sept à travers son Président, Adama Traoré a fait appel à Kaouam Tawa du Cameroun, célèbre dramaturge africain et d’autres metteurs en scène du Mali pour former des jeunes aux techniques d’écriture théâtrale.
La rencontre qui a débuté le 07 mai dernier a pour objectif d’amener les participants à écrire la scène d’exposition d’une pièce de théâtre. Ce programme de formation vise aussi à définir l’écriture d’abord et l’écriture théâtrale, de promouvoir la spécificité de l’écriture théâtrale et le fonctionnement d’une pièce de théâtre.
Il s’agit d’amener les jeunes à se familiariser avec les techniques de l’écriture dramaturgique, les doter des rudiments et des outils pour écrire les scènes théâtrales inspirées dans l’écriture des textes de théâtre et d’amener les acteurs culturels à s’approprier des étapes de l’écriture de théâtre, d’alimenter l’édition des textes qui servent de matière pour des productions théâtrales locales.
Adama Traoré, le président de l’Association Acte sept, s’est dit ému par la tenue de cet atelier qui mettra au profit des acteurs culturels de bonnes connaissances des pièces de théâtre. Il a néanmoins regretté l’absence d’une bonne politique culturelle qui permette d’encourager les opérateurs culturels afin qu’ils puissent se nourrir du fruit de leur métier car, dit-il, c’est un secteur porteur du développement socio économique du pays.
Il aussi regretté la rareté des auteurs de théâtre comme Massa Makan Diabaté ou Seydou Badian Kouyaté avec son ouvrage intitulé «la mort de Chaka ».
Selon M. Traoré, des hommes et des femmes ont écrit des textes pour les biennales artistiques et les semaines culturelles, mais n’ont pas été édités. « Une pièce de théâtre est
écrite pour être jouée », dit-il.
Il a déploré l’absence des compagnies dignes de ce nom sur la scène nationale alors que les talents ne manquent pas.
Adama Traoré s’est dit optimiste pour cette séance d’écriture qui, est un élan nouveau pour l’esthétique théâtrale du Mali. Pour ce faire, le président d’Act sept estime que les pièces doivent prendre en compte les préoccupations des spectateurs si l’on veut bien que le public africain les accepte. Il a fustigé que la corruption qui constitue un obstacle pour la promotion du théâtre, et la gangrène au que le secteur de la culture malienne en prend un coup. Convaincu que la promotion de la culture passe par une volonté politique, il a souhaité que chaque acteur puisse jouer sa partition.
Les pièces seront conçues et montées à la fin de l’atelier. Act sept versera les droits d’auteurs, à cet effet au Bureau Malien des Droits d’Auteurs (BMDA).
Abdoulaye Diarra
Envoyé spécial à Ségou