Le corps en état de putréfaction très avancée d’un homme de race blanche a été découvert dans la chambre d’une maison située en face de l’école privée « Kani », à Doumanzana, en commune I du District de Bamako.
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rnLe jeudi dernier, vers les coups de 10 heures du matin, une forte odeur de putréfaction avait envahi la maison où habitait le défunt. Si mal que les habitants de la cour s’interrogeaient sur la provenance de cette odeur qui les gênait depuis quelques jours déjà.
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rnAussi s’étaient-ils mis à fouiller les recoins de la maison pour voir si ce ne serait pas, par hasard, un rat ou un autre petit animal qui en serait la cause. C’est ainsi qu’ils découvrirent que l’odeur provenait de la chambre du défunt qui serait de nationalité française.
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rnAussitôt, l’agent immobilier qui s’occupait de la maison fut informé pour venir ouvrir la porte de la chambre. Lorsque ce dernier, avec l’aide de certains vigiles, défoncèrent la porte, ce fut l’horreur : l’homme, qui avait le ventre gonflé, était presque totalement pourri.
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rnSelon des témoins oculaires de cette scène, le corps était tellement décomposé qu’il était difficile de le soulever sans le détacher en morceaux. d’après les renseignements recueillis sur place, l’homme dont l’identité n’était pas connue de tous était âgé d’un peu plus de 50 ans. Il vivait seul dans sa chambre et ne parlait presque pas avec ses voisins de la cour.
rnCelui que tout le monde surnommait « Toubabouké » a été vu pour la dernière fois dans la nuit du dimanche 23 au lundi 24 janvier, au moment où il s’enfermait dans sa chambre pour boire sa bière, comme à l’accoutumée.
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rnDepuis lors, personne ne l’a plus vu sortir ni rentrer, jusqu’au jeudi où il fut découvert sans vie. Il serait sans doute mort depuis le dimanche, concluaient plusieurs témoignages sur les lieux, d’autant plus que son odeur s’était répandue sur une grande partie du secteur.
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rnPar la suite, le malheureux a été transporté à la morgue du CHU Gabriel Touré par les agents de la protection civile qui étaient rapidement arrivés sur les lieux. En voilà une fin bien triste, hélas. Que Dieu nous en préserve ! Amen !
rnPar Mahamane Abdoulaye Touré « Hamane »
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