Comme annoncé dans nos parutions N°52 et 53, nous signalions que des esprits étaient surchauffés à propos de la décharge de Doumanzana, en commune 1 du district de bamako. Nous avions également indiqué que si la situation ne trouvait pas rapidement une solution amiable, les jeunes de la commune étaient décidés de réagir contre les autorités communales.
Mme le maire de la commune I, Mme Konté Fatoumata Doumbia, a eu la chance du cinquantenaire de son côté. En effet, à cause de la décharge de Doumanzana, elle a eu très chaud ce mercredi 13 avril ; et elle n’a du son salut qu’à la vitesse de ses jarrets, sinon elle allait passer une dure journée.
Bien que le journal « Le Coq Cocorico » ait depuis longtemps donné l’alerte (dans ses numéros 52 et 53), les autorités municipales de ladite commune semblent avoir minimisé cette affaire. Selon des témoins sur place, les élus de la commune pouvaient éviter ce qui est arrivé ce mercredi 13 avril, car lesdites autorités étaient suffisamment imprégnées de la question. Pour ne pas avoir pris en compte les préoccupations des populations, notamment celles des jeunes, les autorités communales ont certainement failli à la mission que les habitants de la commune I leur ont confiée.
Des propos tenus de part et d’autre, il ressort que des messages leurs avaient été adressés par les populations au sujet de cette décharge qui constitue de nos jours un danger pour la santé des populations du quartier. Les élèves dont les classes se trouvent à proximité de ladite décharge seraient face à un grand danger sanitaire. Toute chose qui a envenimé les débats au grand dam des autorités communales.
Suite à la révolte des populations de la commune I contre leur maire, un conseil de crise a été organisé au niveau du Gouvernorat à la suite duquel il a été décidé de trouver une solution définitive à cette affaire. (A suivre)
Par Zhao Ahmed A. Bamba