C’est arrivé comme au cinéma : un « grin » paisiblement installé dans le quartier de Boulkassoumbougou s’est vu agressé par un groupe de bandits armés jusqu’aux molaires lesquels se sont emparés de 5 motos Djakarta sur le théâtre des opérations.
Tout débute dans la nuit du samedi dernier au environ de 2h du matin. Des bandits armés de manchettes, tous sur des motos Djakarta font une descente musclée dans un grin dans le quartier de Boulkassoumbougou.
Les membres du grin en question prenaient, tranquillement, du thé devant une porte, lorsqu’ils ont été envahis par ces bandits sur des chars et tous armés de coupe-coupe. Sans autre forme de procès, ils se sont rués sur ces jeunes de la manière la plus forte en leur tailladant à la machette. Le bilan est lourd et même très lourd : certains portent des plaies béantes. Profitant de ce tohu-bohu, les malfrats enfourchent 5 motos Djakarta avant de se fondre dans les profondeurs de la nuit. Du coup, c’est le branle-bas dans le quartier de Boulkassoumbougou.
Et les commentaires fusent de tous les côtés. Sans discontinuer. Mais ce qui surprend plus d’un à Boulkassoumbougou, c’est le fait que ces malfrats aient le courage de réaliser un tel forfait. Pour certains habitants du quartier, ces délinquants opèrent à visage découvert au vu et au su de nos autorités. A les croire, de tels actes perpétrés dans la capitale prouvent à suffisance que nos forces de sécurité ne font pas, correctement, leur boulot. D’autant qu’ils estiment que certains de ces agents sont de mèche avec les délinquants. Ce forfait qui a eu lieu à Boulkassoumbougou pose une fois de plus l’éternel problème de l’insécurité grandissante dans notre capitale. Toute chose qui interpelle nos autorités, car si rien n’est fait pour circonscrire le phénomène, Bamako deviendra la capitale du Mexique. Le tout nouveau directeur de la police est vivement interpellé !
O.T