Pour avoir refusé de reprendre tout simplement une marchandise (2paquets de mèche) vendue, le jeune commerçant Mamourou Traoré a été gardé à vue durant 72 heures par les policiers du 10ème arrondissement. Il avait affaire avec une ‘’grande’’ dame. Justice de pagne.
La police nationale, ou du moins le Commissariat du 10ème arrondissement fait encore parler d’elle en commune VI du district de Bamako. Certains éléments du Commissariat se sont faits indexer dans une affaire obscure, tellement obscure, qu’on se doute de leur partialité dans un différend opposant une « grande dame » à un pauvre gérant de boutique de « luxe beauté », Mamourou Traoré, installé aux Halles de Bamako. Selon les témoignages recueillis par nos soins, c’est le mardi dernier que la jeune dame s’est présentée au comptoir de Mamourou Traoré pour s’acheter deux paquets de mèches de marque ‘’Nobel naturel 100% « 12 centimètres », en raison de 10 000Fcfa l’unité. Soit 20 000Fcfa pour les deux. Arrivée au salon de coiffure, la coiffeuse de la jeune dame lui conseille d’aller faire retourner les deux paquets de mèches à son vendeur au motif que dans d’autres boutiques elle pourrait l’avoir à moitié prix, donc 10 000Fcfa pour les deux au lieu de 20 000Fcfa.
Une raison pas suffisante, ni motivée pour casser une vente déjà consommée, aux dires de nos interlocuteurs. Au motif que le prix est libre, et qu’après le processus de vente (remise de la marchandise en échange du prix convenu), il fallait de motif solidement valable pour altérer celui-ci..
C’est donc tout naturellement que le jeune commerçant, Mamourou Traoré refuse d’obtempérer à la requête de la jeune dame. Devant donc le niet catégorique du commerçant elle piqua une colère noire. Elle s’est d’abord mise à râler sur lui, avant de finir par lui jeter les deux paquets de mèches sur la figure. En réaction, Mamourou Traoré lui aussi fait retourner à la dame ses deux paquets de mèche, déjà payés et par la jeune dame. Mécontente de la fin du non recevoir du commerçant, elle transporta l’affaire devant le Poste de garde du 10ème arrondissement. Mamourou Traoré, répond alors à une convocation dudit commissariat, dans l’après-midi du mardi 02 décembre 2014. Après des explications, il fut retenu et mis en garde à vue au motif qu’il doit « de l’argent à quelqu’un » sans précision de nom. En l’absence, de l’inspecteur en charge du dossier, c’est la version des faits, qui nous a été communiquée hier, lorsque nous étions venus recouper l’information au Commissariat par un agent rencontré au Poste.
Car, surpris comme n’importe qui devant une histoire aussi légère que rocambolesque, nous ne pouvons pas ne pas venir aux nouvelles au Commissariat. C’est pourquoi, après avoir entendu la version des faits des témoins, nous nous sommes rendus au commissariat de police, hier jeudi, mais sans résultat. Car, l’inspecteur en charge du dossier, un certain, Souleymane Sidibé était absent. Aux dires de l’agent de police rencontré, l’inspecteur en charge de l’enquête était en poste la nuit, et devait donc se reposer dans la journée. « Revenez dans l’après midi ou demain », nous a-t-il suggéré. Mais, nous étions venus demander à l’inspecteur de Police par quel argument juridique allait-il motiver ce dossier pour pouvoir le transmettre devant le Procureur ? Puisque la garde à vue du jeune commerçant était arrivée à terme. Il avait atteint le délai normal de 72 heures de garde à vue à la Police. Il devrait être présenté à un juge pour être entendu dans la même journée du jeudi 4 décembre. Et les proches du jeune homme tenaient à ce que l’affaire soit transférée devant la justice, afin que la loi soit dite. Mais malheureusement, notre inspecteur a brillé par son absence. Devant donc l’insistance des parents du jeune homme, soit à obtenir sa libération ou le transfèrement de son dossier devant le Procureur du Tribunal de grande instance de la Commune VI, les policiers se sont vus obliger de le remettre en liberté sans explication. Car, au moment où, nous mettions sous presse, nous avons été saisis par les parents du jeune homme nous informant de sa mise en liberté. Quant à la plaignante, elle avait déjà disparu des radars, depuis qu’elle a senti l’inflexibilité du commerçant soutenu par sa famille.
Lassina NIANGALY
Niangaly est ce que tu peux avoir le numéro du commerçant pour me le communiquer via ton chef pour aider le commerçant a déposer une plainte contre le policier je suis prêt à l’aide financièrement pour le dossier
I sabali, mais je dis bravo à la famille qui n’a pas céder à des pratiques tristes de nos agents.
Vous voyez quand ces mêmes policiers meurent à Kidal il faut remercier les rebelles
Non ce n’est pas une bonne réponse car ceux qui sont morts à KIDAL ont été lâchement tués mais livrés aux assassins par l’État : comment envoyer des flics SANS ARMES à KIDAL ????
Ici il faut continuer poursuivre la persévérance du JEUNE et l’AIDER à déposer PLAINTE contre la DAME et le POLICIER FAUX INSPECTEUR du 10è ou même contre le commissariat car H de garde à vue (le commissaire st au courant)/////LA LE MOUVEMENT DES CITOYENS HONNÊTES DOIT SUIVRE ET TRAITER CES GENRES D AFFAIRES POUR EXEMPLE
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