Engagés dans la lutte contre l’insécurité sous toutes ses formes, le commissaire divisionnaire de police Daouda Diarra, en charge du commissariat de police du 9e arrondissement de Bamako et ses hommes ont intensifié les patrouilles nocturnes qui ont permis de mettre le grappin sur un redoutable braqueur.
Dans sa nouvelle posture de lutte implacable contre la criminalité, le commissariat de police du 9e arrondissement dirigé par le commissaire divisionnaire de police Daouda Diarra a initié une nouvelle méthode pour mener les patrouilles quotidiennes en vue de prévenir et de lutter contre l’insécurité. Pour ce faire, les agents de patrouille ciblent les zones criminogènes ainsi que les lieux de rassemblement des jeunes et des vendeurs nocturnes. Aussi, plusieurs contrôles routiers sont effectués sur les routes et les différentes équipes font les comptes rendus toutes les heures afin de permettre au commissaire Diarra de faire une meilleure coordination et prendre les mesures qui s’imposent.
C’est ainsi qu’une équipe de patrouille à Djicoroni-Para devant le terrain de football de l’AS-Real de Bamako, le jeudi 7 juillet 2022, aux environs de 2 h du matin, des éléments de la patrouille nocturne ont décelé un individu au comportement douteux. L’individu en question était sur une moto Jakarta presque neuve devant une gargote servant de cafétéria.
A la simple vue de la police, il a jeté quelque chose. Ce geste pourtant anodin et sa nervosité face à la présence de l’équipe de patrouille ont beaucoup attiré l’attention des flics. Ainsi, pour ne pas laisser filer un éventuel malfrat, les policiers ont décidé donc de procéder à la vérification de son identité. Sans aucun problème, il a montré ses pièces d’identité. L’histoire aurait pu s’arrêter là. Que non !
Les policiers ont cherché à savoir ce qu’il venait de jeter à la vue de la patrouille. Après vérification, les éléments se sont rendu compte qu’il s’agissait d’une arme à feu, un pistolet automatique (PA), chargé. Donc, à la vue des policiers et craignant d’être interpellé, Diaki s’est débarrassé de son arme.
C’est ainsi qu’il a été arrêté et le conduit dans les locaux du commissariat avec sa moto.
Après enquête et interrogatoire, il s’est avéré que l’engin était le produit de vol. Dans un premier temps, il a nié être le propriétaire de l’arme. Mais après investigations, les policiers se sont rendu compte que Diaki est en fait, le cerveau d’une redoutable bande armée de braqueurs opérant sur les routes.
Présenté au parquet de la Commune IV, il a été placé sous mandat de dépôt en attendant son jugement.
Boubacar Païtao