Commissariat de police du 3ème arrondissement : 7 pistolets mitrailleurs (PM), un pistolet automatique (PA) et 399 munitions découverts au domicile du jeune dogon, Djibril Omoroguey

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    Des armements (titre illustratif)

    Engagés dans la lutte contre l’insécurité sous toutes ses formes, les éléments du commissaire Ibrahima Soma Kéita, en charge du 3è Arrondissement, viennent d’effectuer une très belle prise à travers l’arrestation, à Boulkassoumbougou (commune I du district de Bamako), de Djibril Omoroguey, un jeune dogon, pour détention illégale d’armes à feu. Il avait en sa possession une tenue militaire, 7 pistolets mitrailleurs (PM), un pistolet automatique (PA) et 399 munitions. Selon les premières informations, ces armes étaient destinées au pays Dogon en proie à un conflit intercommunautaire caractérisé par les affrontements meurtriers entre éleveurs peuls et cultivateurs dogon.

    Joint par nos soins, le chef de la Brigade de Recherche, le capitaine de police Youssouf Coulibaly, dira que c’est dans la nuit du 1er au 2 octobre, aux environs de 22 heures, qu’il a été informé par un individu ayant requis l’anonymat, de la présence d’armes à feu dans la maison d’un certain Djibril Omoroguey. Ainsi, par ses soins, une équipe de sa Brigade de Recherche, sous sa direction, s’est transportée à Boulkassoumbougou (un quartier situé en commune I du district de Bamako), non loin du bar “Folona” pour des investigations plus poussées qui ont ainsi permis de mettre hors d’état de nuire la personne indiquée, aux environs de minuit.

    Des perquisitions de sa chambre ont permis aux limiers de mettre la main sur sept pistolets mitrailleurs (PM), un pistolet automatique (PA) communément appelé Beretta et 399 munitions. Selon notre interlocuteur, toutes ces armes étaient dissimulées dans un baril bleu.

    Après cette découverte, l’intéressé a été conduit au commissariat du 3ème Arrondissement afin de procéder à son interrogatoire. Ainsi, le jeune Djibril Omoroguey a expliqué que ces armes étaient destinées à son village, situé dans le centre du pays, qui est actuellement en proie à un conflit intercommunautaire entre éleveurs peuls et cultivateurs dogons. Il ajoutera que c’est dans ce cadre qu’il a reçu de l’argent afin qu’il puisse acheter des armes et les convoyer à son village.

    Il a également soutenu qu’il a acheté les PM à 600.000 Fcfa l’unité auprès d’un certain Féla, domicilié à Sangarébougou. Quant aux munitions et au PA, ils ont été acquis respectivement à 300.000 Fcfa et à 90.000 Fcfa.

    En attendant d’être mis à la disposition du parquet de la Commune II à la fin de la grève illimitée des magistrats, le jeune Djibril Omoroguey médite désormais sur son sort dans les geôles du Commissariat de police du 3ème Arrondissement.                                                                           Boubacar PAÏTAO

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