En application des mesures relatives à la lutte contre la prolifération des armes légères et petits calibres, les hommes du commissariat de police du 1er arrondissement de Ségou, dirigé par le commissaire divisionnaire de police Maïmouna Maïga ont mis aux arrêts, le 9 mai 2024, un fabricant d’armes artisanales améliorées et son complice (le revendeur) à Ségou en possession d’un chargeur garni de plusieurs cartouches.
Cette prouesse est le fruit de plusieurs jours d’investigations minutieusement menées par la brigade de recherches de ladite unité, conduite par le commissaire de police Yacouba Coulibaly, qui a pu interpeller l’auteur en flagrant délit de vente d’armes.
Agé d’une trentaine d’années, le mis à cause a été arrêté au même moment que son complice dans la vingtaine d’âge, spécialiste en fabrication d’arme artisanale améliorée.
Ainsi, il ressort des renseignements que le suspect serait à l’origine de la vente de plusieurs armes dans les locaux du lycée Abdoul Karim Camara dit Cabral de Ségou. Quant au fabricant d’armes, il a été cueilli dans un village, à une dizaine de kilomètres de Markala. Soumis aux feux des questions, les mis en cause ont reconnu les faits et affirmé avoir vendu des armes du même type à plusieurs personnes.
Présentés devant le Tribunal de Ségou, ils ont été placés sous mandat de dépôt. Ils méditent désormais sur leur sort entre les quatre murs de la Maison d’arrêt de Ségou. Cependant, les enquêtes se poursuivent afin d’interpeller les éventuels complices. Les autorités policières de la Cité des Balanzans saisissent cette occasion pour exhorter la population à plus de vigilance et de collaboration avec les forces de défense et sécurité.
Boubacar Païtao
Pourtant a segou , je croyais que seul les libanais avait le droit d,avoir des armes .. . … … .. .